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Une trentaine de commerçants à la rue

En adressant une pétition au chef du gouvernement, une trentaine de commerçants de Aïn El Hammam veulent attirer l’attention sur la fâcheuse situation dans laquelle ils risquent de se retrouver sous peu, suite à la démolition prochaine des bâtiments, abritant leurs magasins. Ils indiquent en une dizaine de points, alignés sous le titre de “doléances”, les conditions sans lesquelles leur évacuation ne saurait s’effectuer. Ils exigent des compensations, quelle qu’en soit la nature. En premier chef, ils mettent en avant le recasement ou l’indemnisation. faute de pouvoir satisfaire cette exigence, les futurs “sinistrés” aimeraient que l’Etat leur attribue des postes d’emploi ou tout au moins une allocation chômage qui leur permettrait de survivre en attendant des jours meilleurs.

Après une énumération des principaux points leur tenant à coeur, les pétitionnaires ajoutent : “sans solution immédiate, pas d’évacuation ni démolition” avant de conclure par : “Nous ne quitterons pas nos locaux sans des garanties”. La plupart des concernés, tous de petits commerçants qui peinent à subvenir aux besoins de leurs familles, sont atterrés par ce qui leur arrive. Sommés de quitter les lieux, ces pères et mères de familles risquent de se retrouver à la rue, sans ressources, dés le 27 Septembre prochain. C’est semble t-il, suite à des études faites sur l’état du vieux bâti à Ain El Hammam que la décision de démolir les deux Timsili, situés de part et d’autre du bâtiment, 19, aurait été prise.

Comme les premiers délogés des immeubles voisins, aucune garantie, concernant leur avenir, ne leur a été donnée. Pour éviter de se retrouver, comme eux, des “S.D.F”, ils s’accrochent à leurs locaux. Leurs biens, même fragilisés par le temps, leur assurent au moins, le pain quotidien. C’est dire que si maintenant ils s’adressent aux hautes autorités du pays, c’est pour demander simplement, qu’on garantisse le pain à leurs enfants.

A.O.T.

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