Un centre dans lequel les travailleurs sont en grève depuis le 8 du mois en cours et ce afin de réclamer notamment l’assainissement de leurs carrières professionnelles, la régularisation des vacataires, le versement des salaires impayés depuis janvier 2008, la réintégration des travailleurs des travailleurs licenciés arbitrairement…
C’est ce qu’on peut lire, en tout cas, sur une déclaration de ce conseil parvenu hier à notre rédaction. Le syndicat parle aussi de “14 logements attribués par le recteur depuis 2001”. Pour le syndicat, le directeur de cet établissement est la principale cause dans cette situation jugée chaotique dans laquelle se trouve plongé ce même centre.
Ce n’est pas la première fois que ce directeur est descendu en flamme, sans que les responsables concernés bronchent sérieusement.
C’est ce que n’arrive d’ailleurs pas à expliquer le conseil. Le problème ne date pas, en effet, d’hier. Le syndicat est monté au créneau à plusieurs reprises pour dénoncer les agissements de ce “pseudo-directeur”, pour reprendre l’expression utilisée par le rédacteur de la déclaration. C’est devant le mutisme des responsables que les travailleurs ont décidé d’une grève menée donc depuis le 8 septembre.
“Le directeur des œuvres universitaires centre de Tizi-Ouzou ne cesse de faire des siennes. En plus de la gestion catastrophique dont il est entièrement responsable et ce depuis son installation, ce pseudo-directeur a osé apostropher les représentants des travailleurs et porter atteinte à l’encontre du conseil syndical en proférant des écarts de langage graves”, note le syndicat dans sa déclaration.
Le conseil syndical n’a pas omis en outre de dénoncer “le silence complice du directeur général de l’ONOU (office national des œuvres universitaire.).”
Pour le conseil ainsi que pour l’ensemble des travailleurs du centre des œuvres universitaires de Tizi-Ouzou, l’intervention du ministre de l’Enseignement supérieur et des autorités de la wilaya est plus que souhaitée, cela d’autant que la grève qui dure depuis déjà plus d’une semaine n’a pas suffi, voire inutile pour dénouer la situation.
M. O. B.
