A propos de distribution de repas en ce mois de jeûne 2009, Aomar à la différence de Lakhdaria, et Kadiria, n’a pas ouvert de restaurants errahma. Les nécessiteux préfèrent recevoir le couffin de Ramadhan, et planifier eux-mêmes la consommation des denrées reçues.
Certes, la cellule familiale constituant cette région bérbérophone, aussi pauvre soit elle, n’accepterait pour rien au monde, d’afficher devant les voisins, les connaissances, ou des amis, son incapacité financière à se prendre en charge durant ce carême.
Une fierté et une dignité de ces cas sociaux qui a induit en erreur non seulement des regards pourtant très observateurs, mais aussi des hauts commis de l’Etat, à l’exemple de celui qui a affirmé, qu’il n’existe pas de pauvres dans le pays. Quelle dure épreuve donc que celle d’aller s’informer sur l’opération à Aomar, où poser des questions à ce sujet s’apparente à de l’indiscrétion !… pour preuve, le chef de bureau du service social de l’APC de Aomar a carrément refusé d’être coopératif, prétextant que c’est au secrétaire général de le faire, lequel, hélas, était ce jour-là, en réunion…
Devant l’inaccessibilité du renseignement, il ne restait qu’à contacter des personnes résidant dans les localités relevant de Aomar, une procédure par laquelle, on est parvenu à savoir que des village tels Madjen, et Lakririb ont bénéficié de couffins de Ramadhan.
Toujours concernant cette aide alimentaire destinée aux nécessiteux, un résidant de Souadek affirme que “50 familles ont eu droit au couffin du Ramadhan, et cela dès le début du jeûne”.
Idem pour Kallous qui a aussi réceptionné sa part, seulement note ce villageois “D’autres familles ont pointé à l’APC de Aomar, pour signaler qu’elles n’ont pas bénéficié par oubli à la liste établie”.
A Chérif
