Retour sur un conflit

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Ces derniers jours, l’APC d’Amizour a traversé une crise, conséquence des problèmes qui la secouent presque quotidiennement.

Il convient de savoir que le président par intérim de cette commune, lors d’une mise au point transmise à notre rédaction, après la publication de l’article “Des petites souris des champs dans les robinets’’, a révélé que son APC veille “jour et nuit aux doléances des citoyens et leurs agents communaux travaillent d’arrache-pied’’. La question qui mérite d’être posée est de savoir si c’est vraiment le cas sur le terrain ? Non malheureusement, c’est bien le contraire, sinon comment expliquer le ras-le-bol de plusieurs villages de cette commune, à savoir le village de Salha, Tizi Ouchen, Bouylezazen, Targua Ouirene, Taymount, Taddert, Lekhmis et Boumraou, des villages qui constituent le douar de Taddart Tamokrant, se situant pourtant à quelques kilomètres du chef-lieu de la commune d’Amizour, et leur montée au créneau pour faire connaître leur cause et illustrer leur situation désastreuse qui perdure depuis des années, devant l’indifférence totale et déplorable de ces élus, qui n’ont pas honoré leurs engagements vis-à-vis des citoyens. Il est à souligner que le point important de ces protestataires, est leur réseau routier devenu impraticable faute d’entretien, la pénurie d’eau qui perdure depuis des années. Pourtant ces mêmes responsables affirment que leurs agents communaux travaillent d’arrache-pied pour alimenter en eau “potable” tous les villages de cette commune. A celà s’ajoute ’assainissement non achevé et le litige de l’implantation d’un CEM à Taddart Tamokrant, car ces derniers ont crié au détournement de ce projet. Bref, ces doléances nécessitent tous simplement un peu de volonté et de sérieux.

Considérant avoir été lésés et privés de leurs droits légitimes, les villageois de ces pauvres hameaux n’ont devant eux que de recourir à la rue, pour faire entendre leur requête, après avoir épuisé toutes les voies de dialogue.

Pour cela, ils ont cadenassé la porte d’entrée principale du siège de l’APC, ainsi que le service d’état civil, avant d’occuper la RN 75 en bloquant ainsi tout le centre-ville, en réclamant par la suite de ne discuter qu’avec le wali, devant l’absence totale de leurs élus.

Yahia Maouchi

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