Larbaâ Nath Irathen

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Coupure de la route de l’hôpital : pour combien de temps ?

Finalement, la route de l’hôpital n’a pas attendu les grandes pluies pour “descendre”. Il a suffi du passage d’un gros engin sur ce sol déjà fragilisé pour provoquer un affaissement massif de terre jouxtant le bâtiment voisin. Les escaliers qui longeaient le bâtiment sont dénudées et reposent désormais sur du vide. Heureusement que les ouvriers n’étaient pas à ce moment là sur le chantier en contrebas. Si les piétons continuent à l’emprunter, ce passage est désormais coupé aux automobilistes. Pour combien de temps ? bien malin celui qui pourrait le prédire. En attendant, le trafic est bien perturbé. Cet axe dessert tout le secteur nord est de Larbaâ Nath Irathen, par l’intermédiaire de deux chemins communaux qui aboutissent à Tizi Ouzou, via Tizi Rached et Tala Amara. Il y’a une dizaine de villages qui s’égrènent le long de la route de Tighilt et Hadj Ali vers Tala Amara et presque autant par Ighil Boumchedal. Toutes ces agglomérations dépendent étroitement de ce passage. Une solution palliative mais provisoire a été trouvée. La mairie et le promoteur ont procédé à l’élargissement et au revêtement en urgence de la descente qui à partir de la daïra aboutit au collège Abdiche Mahdi et l’hôpital. Par ce détour quelque peu tortueux et pendu, les automobilistes rejoignent leur itinéraire en contournant ainsi l’affaissement. Mais la majorité des automobilistes préfère le grand détour par la Zhun Ledjnane. A quelque chose malheur est bon. La maigre portion de route qui subsistait jusque ici était en fait une épée de Domcelès, qui un jour ou l’autre risque de surprendre dangereusement et de prendre des vies humaines. La reprise du cours normal de la circulation dépend de l’avancement du grand chantier en contrebas. Cinq niveaux paraissent nécessaires pour atteindre la route et les travaux connaissent depuis un certain temps une accélération. Mais un minimum de six mois à une année (version optimiste) sera probablement nécessaire pour arriver à hauteur de l’axe routier et pouvoir le réhabiliter. En attendant, les habitants de s’Affensou, Tighilt Hadj Ali, Taguemout Badfel, Agouni Tgharmine, Ighil Guefri, Adhouz, Thansaout, Agouni Djilbane, Belias, Ighil Boumechedal… doivent prendre leur mal en patience.

Boules et billard

Le jeu de boules semble se populariser à Larbaâ Nath Irathen. Chaque après-midi, des férus de la pétanque viennent s’adonner à ce sport soft sur le terrain faisant face à la poste, au centre-ville. Ce jeu attire de plus en plus de spectateurs, curieux de la découverte. Certains s’essayent à lancer quelques boules. D’autres perplexes, se demandent quelles sont les règles de ce divertissement. Selon M. Saidj Lounis, enseignant d’EPS, les règles de base sont très simples : “On gagne autant de points qu’il y’a de boules proches du cochonnet, la boule la plus proche étant celle qui détermine le vainqueur, si la boule d’un adversaire est trop proche, la seule solution est donc de la percuter”. Mrs. Benadda et Saïdj ont d’ailleurs crée un club de boulisme à Larbaâ Nath Irathen pour la vulgarisation de ce jeu qui attire de plus en plus d’adeptes. La Maison de jeunes organise quant à elle des concours de billard et de tennis de table pour occuper les jeunes pendant ce mois de Ramadhan.

Aides multiples du Croissant-Rouge

Le Croissant-Rouge de Larbaâ Nath Irathen a procédé à plusieurs actions au bénéficie des couches vulnérables de la société en ce mois de Ramadhan 2009. 300 paires de chaussures ont été distribuées ainsi que 200 couffins alimentaires. L’organisation bénévole vient également de recevoir un don de Cevital, consistant en huile, sucre et autres produits alimentaires. Les dirigeants du Croissant-Rouge ont fait parvenir une quote-part à leurs comités locaux d’Aït Oumalou et Tizi Rached. A l’occasion de la rentrée scolaire, 100 trousseaux ont été offerts aux enfants nécessiteux, en ciblant notamment les orphelins. Des bouchers ont également offert de la viande aux nécessiteux par l’entremise du Croissant-Rouge. Par ailleurs, la campagne de circoncision a débuté, 10 enfants de Taourit Mokrane ont été circoncis, en attendant une vingtaine d’autres venant des autres agglomérations. Le Croissant Rouge, en partenariat avec l’association El Fedjr, a également assisté les malades atteints du cancer dans les démarches administratives pour bénéficier des soins appropriés.

Aït Oumalou : Timechret à Taddart Bouadda

Ce village de 2300 habitants, dans la commune d’Aït Oumalou, a procédé à l’abattage de 5 bœufs à l’approche de l’Aïd El Fitr 4 bêtes ont été offertes par des donateurs alors que la cinquième a été achetée grâce a une quête au sein du village. La diaspora installée à Alger et dans d’autres villes du territoire national a été conviée à assister à la fête. La viande a par la seule été répartie a travers tous les habitants y compris ceux qui ne résident pas en permanence dans l’agglomération, à raison de 1 kg par personne. Ce village a coutume d’organiser ce sacrifice, qui est une tradition très répandue en Kabylie. Elle permet aux plus démunis d’avoir de la viande sans être obligés de participer à la quête. Empreinte de symboles forts qui renvoient aux sacrifices rituels communautaires remontant à la nuit des temps, elle permet de ressouder les liens sociaux et connaît actuellement une certaine résurgence.

M. A.

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