Ce, en sus de l’animation cinq jours durant de la salle des spectacles de la Maison de jeunes d’Akbou. Sans doute que l’un des points originaux de cette édition est l’implication des associations de villages dans son organisation et son animation. Un point à inscrire en lettres d’or sur les annales de l’association Etoile culturelle d’Akbou ou, comme dénommée par un citoyen du village Ighil Nacer, “la comète akboucienne”.
Cette manifestation culturelle a révélé une jeunesse pleine de créativité en étroite connexion avec le vécu social qu’elle incarne et présente sous des traits humoristiques en laissant entrevoir ses problèmes, frustrations, déceptions, mais aussi, et surtout, ses espoirs et ses espérances. En somme, il a révélé une jeunesse en diapason avec son temps. Elle se revendique comme partie prenante et acteur incontournable dans la dynamique sociale, culturelle et politique de la nation.
Dans les villages sillonés comme à la ville d’Akbou, le public était au rendez-vous. Bien servi et délivré des ses préoccupations routinières, il promet de ne pas rater les prochaines éditions. “Nous sommes satisfaits, on aurait aimé voir ce genre de manifestation se renouveler. Nous espérons longue vie à l’AEC”, nous dira un citoyen. Pour sceller la communion vécue entre le public et les artistes, un spectateur anonyme a remis le tableau d’honneur à la dernière troupe théâtrale de passage sur scène.
Aussi bien pendant les journées d’art dramatique organisées par la direction de la jeunesse et des sports au mois de mars dernier que lors du festival auquel nous venons d’assister, le public a manifesté un intérêt certain pour le quatrième art. Le théâtre niche à Akbou, il ne manque que les infrastructures et les critiques pour canaliser et fructifier au mieux ce mouvement.
B. Sadi