L’important taux de pluviométrie de ce mois de septembre est accueilli avec un grand soulagement par les agriculteurs car annonciateur d’une bonne saison agricole.
Les pluies de septembre servent de baromètre sur lequel se basent les paysans depuis la nuit des temps pour être fixé quant aux prévisions de la saison agricole à venir.
Tous les témoins sont favorables pour cette année grâce à ces importantes averses enregistrées depuis deux semaines ; par expérience les agriculteurs savent qu’elles seront suivies par d’autres au moment propice, ce qui leur permettraient de lancer la campagne des semailles/labours qui débuterait vers la fin du mois, les risques de la sécheresse étant définitivement éloignés au même titre que le spectre des incendies.
En plus de mettre fin aux feux de forêts, ces pluies providentielles permettront une reprise rapide des importantes surfaces du tissu végétal dévasté durant la saison estivale, tout comme pour les pâturages, ce qui mettrait sans l’ombre d’un doute, le cheptel à l’abri de la famine, un créneau qui a d’ores et déjà assuré un bon rendement grâce à la clémence du ciel par lequel le niveau de vie de la majorité des petits fellahs, qui forment le gros de la population des zones rurales, connaîtrait une nette amélioration dans un proche avenir soit dés le lancement de la campagne de ramassage des olives.
La région de M’chedallah étant réputée être dans une large mesure à vocation oléiculture dont la production s’annonce prometteuse, à une seule condition : que les services de régulation s’attellent dés maintenant à la mise en place d’un mécanisme de protection des petits agriculteurs qui se font voler leurs récoltes par les détendeurs des huileries qui leurs sucent leur… huile par des prélèvements à titres d’honoraires qui frôlent les 40% ce qui s’apparente à un vol caractérisé cela en absence d’un quelconque barème des prestations qui protégeraient ces fellahs des griffes de ces vampires.
Les nombreuses averses de ce mois de septembre suscitent un vif espoir chez l’écrasante majorité des pères de familles, propriétaires des terrain agricoles et des éleveurs écorchés vifs par des dépenses obligatoires en raison de plusieurs évènements (Ramadhan, rentrée scolaire, fêtes) ; des événements qui sont à l’origine d’une hausse vertigineuse de la cherté de la vie.
Les personnes âgées sont optimistes et affirment que tous les créneaux de l’agriculture cette année, auront un bon rendement, ces prévision ne doivent-elles pas motiver les services agricoles pour reprendre l’exploitation des terrains domaniaux laissés en jachère et qui se comptent par dizaines de milliers d’hectares de terres fertiles à travers tout le territoire de la wilaya ? Et par prolongement arrêter un programme d’accompagnement des petits agriculteurs ne serait-ce que par une assistance technique, telles que l’étude du sol et la sélection des semences propices à chaque terrain ou la mise sur pied d’un calendrier pour le démarrage de la campagne pour chaque créneau labours/semailles, plantations, inséminations artificielles entres autres.
Oulaid Soualah
