La grande famille de l’athlétisme algérien est endeuillée par la disparition de l’une de ses grandes figures, Hocine Boudifa décédé dimanche dernier des suites d’une maladie à l’age de 58 ans. Le défunt qui a consacré toute sa vie au service de l’athlétisme a débuté sa carrière au sein du RC Kouba dans les années 1970 dans la spécialité du saut en longueur et du triple saut faisant de lui l’un des meilleurs internationaux de la discipline avant de se consacrer à la formation de jeunes athlètes au sein du même club. Très attaché à sa Kabylie, lui qui a vu le jour à Sidi Bel Abbes et vécu à Alger, Boudifa originaire des Ath Yenni, a rejoint la ligue de Tizi-Ouzou en 1983 où il est resté jusqu’à sa mort en qualité de directeur de formation. Une région ou il avait formé des dizaines de champions à l’image de Farid Boukais (actuel président de ligue), Hamidouche Belkacem, Hacene Babaci… En parallèle, le défunt a embrassé une carrière d’arbitre international lui permettant d’officier aux championnats du monde d’athlétisme de Paris en 2003 qui avait d’ailleurs vu le dernier sacre algérien avec la médaille d’or de Guerni Djabir aux 800 m. Très estimé pour ses qualités humaines, le regretté Boudifa, qui a laissé trois filles, a été inhumé hier au cimetière de M’douha ( Tizi-Ouzou) en présence de la grande famille de l’athlétisme algérien venue des quatre coins du pays.
A.C