Deux journées de grève pour exiger le départ de l’économe

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Un mouvement de débrayage qualifié d’ultime recours par les travailleurs de ce collège face aux agissements de l’économe en poste.

Selon les employés de cet établissement que nous avons rencontrés sur place, “des abus de pouvoir incessants et des injures” sont proférés à leur encontre par l’économe du CEM. “Nous ne pouvons plus supporter les humeurs ingérables de cet individu qui ne cesse de nous harceler… La coupe est pleine et nous n’avons d’autre choix que de recourir à la grève pour faire entendre nos doléances”, nous dira un veilleur de nuit.

Pour le personnel enseignant qui a observé ce mouvement de grève, il s’agit là d’une action de solidarité pour soutenir leurs camarades victimes des agissements de l’économe. “Il est vrai que sur l’ensemble de l’effectif des 32 personnes composant le personnel de l’établissement, corps enseignant et administration, ce sont les 8 agents (O.P.) qui souffrent le plus des quolibets de notre économe. D’ailleurs, plusieurs rapports ont été rédigés dans ce sens par ces agents, mais jusqu’à aujourd’hui, aucune sanction n’a été prise.

Nous cherchons juste à ce que ces agissements indignes et maintes fois constatés cessent au sein de notre collège”, révélera un enseignant sous le couvert de l’anonymat.

Pourtant, ce n’est pas le même avis du côté des ouvriers et agents qui eux exigent purement et simplement le départ du mis en cause.

“Nous espérons que nous allons avoir rapidement gain de cause avec la totalité des rapports que nous avons soumis à la commission de la direction de l’éducation pour que cet économe quitte définitivement l’établissement”, souhaite Ammi Ahmed, un employé du CEM. Nous apprendrons par ailleurs, et toujours selon notre interlocuteur, que même l’association des parents d’élèves a apporté son soutien indéfectible aux grévistes. Lors de notre déplacement à Haïzer, nous avons tenté de prendre attache avec le directeur de cet établissement pour avoir plus de renseignements sur cette affaire, mais ce dernier était dans l’incapacité de nous recevoir car siégeant avec la commission de l’académie qui s’était rendue sur place.

De même que nous n’avons pas réussi à contacter l’économe accusé de “tyran” qui devait répondre de ses agissements devant cette commission. Après une heure, la commission n’avait toujours pas tranché sur cette affaire, et nous n’avons pas réussi à avoir la version de l’économe de cet établissement.

Hafidh. B.

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