Quand les encadreurs et les enseignants font défaut dans nos universités

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Quelques jours seulement nous séparent de la rentrée universitaire 2009-2010, et certaines universités souffrent toujours d’un manque flagrant d’enseignants spécialisés, notamment après la généralisation du système LMD (licence, master, doctorat) dans la quasi-totalité de nos universités. Il est à souligner que la plupart des universités et instituts algériens ont annoncé le début des concours de magistère et les inscriptions au doctorat le mois d’octobre prochain. Dans le même sillage, il convient de savoir que lors de la séance d’audition qui a été consacrée au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, 7184 postes seront ouverts pour la post-graduation (magistère) pour cette session, avec le recrutement de plus de 3000 nouveaux professeurs.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a révélé, par ailleurs, que les écoles de doctorat vont augmenter pour atteindre 83 écoles, en plus de l’ouverture de 2240 postes dans les concours de mastère, concernant le système LMD. En outre, le Premier responsable du secteur a affirmé, que les universités algériennes sont encadrées en moyenne par un professeur pour 35 étudiants, un taux qui reste en deça de la moyenne requise universellement qui est d’un professeur pour 16 étudiants. En outre, le manque d’encadrement dans nos universités algériennes, est toujours loin du niveau des universités mondiales. Une situation qui a contraint les universités, et instituts à recourir à des enseignants contractuels, afin de combler ce déficit notamment au niveau du système LMD. Par ailleurs, le nombre de places qui sera ouverte pour cette année, est estimé à 3000 professeurs d’universités, un chiffre qui reste insuffisant selon les spécialistes, pour combler ce manque. Quant aux concours de magistère, de nombreuses spécialités seront ouvertes pour cette année. D’autre part, un grand nombre de titulaires d’un magistère sont inscrits au doctorat afin d’obtenir une bourse de 12 000 DA, prévue mensuellement pour les doctorants. Et pour cause, cette bourse sera accordée seulement aux inscrits au doctorat à condition qu’ils ne soient pas salariés ailleurs.

Y.Maouchi

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