C’était à quelques jours avant le début du mois sacré du ramadan. Il devait faire vite du fait qu’il n’y avait ni équipe ni coureurs. « On était obligés de faire un « contre-la-montre » pour réunir les athlètes. Rien ne fut facile, car nombreux sont les coureurs qui étaient à l’arrêt ou tout simplement marginalisés. Notre premier stage avait commencé du 5 au 18 septembre. On a ainsi pu regrouper les athlètes. On a poursuivi notre stage du 25 au 30 septembre pour choisir les athlètes qui prendront part au tour de Tunisie. C’est-à-dire le tour des « Tawaeef El-Mataret » de Tunis. Il débutera du 3 au 10 octobre prochain. A notre retour de Tunisie, on prendra les huit coureurs qui vont prendre part au Championnat arabe prévu à Doha du 18 au 25 octobre. » Il est évident que Mohamed Mokhtari, le coach national, est, malgré tout, optimiste pour voir nos coureurs qui sont « très doués » réussir un bon championnat arabe. « On ira pour gagner. On jouera pour le podium. » Mokhtari regrette le retrait de clubs comme le NAHD, l’OCA et autres qui ont fait les beaux jours de la « petite reine nationale ». Pour que le cyclisme algérien retrouve ses lettres de noblesse, il faudra réhabiliter le tour d’Algérie, le tour d’Annaba, le tour d’Oran, d’Alger…
Aujourd’hui, le cyclisme algérien a besoin plus que jamais d’être aidé par les pouvoirs publics.