Rentrée scolaire : un démarrage difficile

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Près d’un mois, après la rentrée scolaire, les lacunes relevées durant les premiers jours ne sont toujours pas comblées.

Des revendications commencent à fuser de tous les établissements scolaires, tous cycles confondus.

Chaque école ou collège se plaint de son lot d’insuffisances. Le manque d’enseignants de Tamazight dans toutes les écoles primaires alors que le programme des quatrième et cinquième années y fait référence, ne semble pas être pris en charge. Au lycée Mustapha Ben Boulaïd, sur les trois postes budgétaires prévus dans la carte scolaire, deux seulement sont pourvus. Ne pouvant surcharger les emplois du temps des deux professeurs en poste, on se résout alors, à faire “bénéficier” les élèves, malgré eux, d’heures supplémentaires… de permanence. Les CEM souffrent tous d’absence de personnel (professeurs, maîtres, surveillants généraux, etc.)

On nous signale par ailleurs l’insuffisance de livres à tous les niveaux. Dans la commune d’Aït Yahia, le secrétaire général de l’APE nous signale que les enseignants du primaire se plaignent de n’avoir “entre les mains” que l’ancien manuel. Les nouveaux livres réaménagés et qui devraient avoir cours cette année, tardent à arriver alors que les maîtres auraient aimé s’en imprégner, dès maintenant, bien avant leur distribution aux élèves. Les difficultés d’approvisionnement par le CRDDP seraient la cause du retard.

En attendant un vrai démarrage sans anicroche, les enseignants s’attèlent à l’ouvrage malgré les insuffisances constatées. Le programme est si long qu’ils ne peuvent se permettre des altermoiements.

A. O. T.

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