Les pluies orageuses qui se sont abattues pendant une trentaines de minutes ont causé l’inondation de tout le rez-de- chaussée du grand bâtiment de l’hôpital composé de salles de soins, salles d’attente, la salle de la radio, la cuisine et la salle de chaudière… Le personnel médical qui était de garde, ce vendredi, les agents de sécurité et même les malades qui étaient présents dans le service des urgences se sont transformés, l’espace d’une dégradation temporaire de la situation météorologiques, en de véritables agents d’entretien et femmes de ménages. En utilisant des balais et des frottoirs, ils ont réussi à trouver une issue en chassant l’eau par une sortie, qui donne sur l’autre côté du bâtiment… D’après les information des individus sur place, le service des urgence et tout le rez-de- chaussée sont victime d’inondation récurrente à cause des avaloirs qui datent de l’époque coloniale et qui n’ont subi aucune transformation… Un malade (asthmatique) S. (Saïdi) Aissa, la cinquantaine nous déclarera : “Sachez que j’ai appelé les services de la Protection civile par mon portable personnel leur demandant de nous venir en aide dans l’immédiat. Bien que leur unité se trouve à quelque 500 mètres de l’hôpital, ils ne se sont présentés que 20 minutes plus tard affichant leur désolation et leur incapacité à venir en aide à la population. Grande était notre déception quand on a vu que leur arrivée n’était pas dans le but de constater les dégâts mais c’était pour accompagner leur collègue qui avait besoin d’une injection!”. Déception, désolation voire écœurement sont affichés sur les visages du personnel médical, les agents de sécurité et les malades présents… Les sept règles de prévention en cas d’intempéries communiquées à la rédaction de la presse écrite en général, sont lues et apprises par les citoyens… Que les éléments de la Protection civile fassent de même en appliquant la première règle qui est d’assister les personnes en détresse…
K. Ladjal