De nombreux élèves habitant pourtant loin du lycée Mustapha-Ben Boulaid, de Aïn El Hammam, ne sont pas admis à la table commune. Certains viennent d’Aït Aïlem et d’Aït Sidi Ahmed à une dizaine de kilomètres, d’autres d’Aït Halla, à plus de vingt kilomètres de Michelet, pour ne citer que les villages les plus éloignés des communes d’Aït Yahia et de Aïn El Hammam. Des parents d’élèves des villages relevant de la commune d’Aït Yahia, après avoir essayé vainement de faire bénéficier leurs enfants de la demi-pension, se sont plaints auprès de l’Association des parents d’élèves.
Le président de l’APE, que nous avons rencontré, nous a expliqué que le réfectoire du lycée offre, actuellement, cinq cent repas, en demi-pension, alors que ses capacités d’accueil ne doivent pas aller au-delà de quatre cent cinquante personnes, à la fois. “La priorité étant donnée aux boursiers, il faudrait penser à organiser un deuxième service pour satisfaire les autres postulants.
Ce qui n’est guère aisé, vu que les horaires des cours le permettraient difficilement”, affirme-t-il. Pourtant, la restauration sur place éviterait bien des désagréments aux lycéens qui doivent se concentrer sur leurs études. Un repas chaud, même dans une cantine surchargée, vaut toujours mieux qu’un sandwich froid avalé sous la pluie. Des bonnes conditions de scolarité dépendent les résultats de fin d’année.
Pour le moment, la solution qui semble la plus à même de remédier à la situation, réside dans la réouverture de l’internat, longtemps abandonné, suite à de multiples dégradations. Si des dépenses ont été consenties pour son réaménagement, le bâtiment devrait être utilisé et préservé de la dégradation. Les élèves résidant dans les villages éloignés, attendent qu’on leur fasse signe pour s’installer.
A. O. T.