Les fêtes reprennent
En ce mois d’octobre où l’été semble prendre plaisir à s’attarder, les fêtes de mariages ont repris de plus belle. Les cortèges bariolés sillonnent de nouveau les routes, avec ce gai tohu-bohu propre à ces processions festives : la musique qui s’échappe des voitures, les chants, les youyous et les applaudissements. Les DJ ne chrôment pas et on en profite pour engranger quelques recettes avant l’hiver. La fête est le point d’orgue d’une longue préparation. Pour la fille, c’est dès l’adolescence, parfois même avant, que la maman, prévenante, tisse ou acquiert la literie lourde : les couvertures traditionnelles qui doivent faire partie du trousseau de la mariée ainsi que les bijoux. Les parents les plus modestes tiennent à ce que leur fille parte avec un trousseau luxueux, qui ne la fera pas rougir de honte dans sa nouvelle famille. Et une partie la plus importante du trousseau est prête avant même la première demande en mariage ! On ne ménage pas ses sous, le sacrifice d’un taureau, quand on n’a pas recours à une salle des fêtes, redevient à la mode.
Dans les petites agglomérations, c’est l’ensemble des villageois qui sont conviés à ces repas. Il n’est pas rare, dans des gros villages comme Taourirt Mokrane, Aït Frah, ou Azouza, que plusieurs centaines de personnes soient invitées au festin. Ces réjouissances ont le grand mérite d’insuffler un peu d’animation et de joie dans une société en manque. Dans les agglomérations rurales, elles constituent d’ailleurs les seules occasions de joie, où l’on oublie les peines du quotidien, et qui rappellent que la vie peut être belle.
M. A.
36 comités locaux du Croissant-Rouge font le point
Les bénévoles du Croissant-Rouge sont venus de toutes les contrées de la wilaya de Tizi Ouzou pour dresser un bilan des actions menées, particulièrement durant la période de Ramadhan et de la rentrée scolaire. La rencontre a eu lieu au centre culturel H’cène Mezani, en présence de médecins hospitaliers activant dans le bénévolat, des formateurs, des secouristes de la direction du centre de formation professionnelle d’Aït Aggouacha… Il a été procédé à l’examen du bilan de l’opération solidarité Ramadhan 2009, avec les volets du resto rahma et de la circoncision collective. 22 bénévoles se sont vus remettre les reconnaissances, signés par le maire de Larbaâ Nath Irathen et le responsable du Croissant-Rouge. Les stagiaires secouristes, au nombre de 23, ont reçu leurs attestations de formation. Des bienfaiteurs ont également été distingués à cette occasion, mais il faudra noter que nombre d’entre eux préfèrent que leur action s’inscrive dans la discrétion la plus totale. Par ailleurs, le Croissant-Rouge de Larbaâ Nath Irathen a l’intention de créer très prochainement un bureau permanent de secourisme. Un local a été dégagé et son aménagement et son équipement se feront avec l’aide de la mairie.
M. A.
