Ces logements destinés aux familles nécessiteuses ont ainsi été squattés pendant une dizaine de jours par des citoyens mécontents du fait qu’ils ne figurent pas sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux.
Cet acte serait dû, selon les informations en notre possession, au fait que la liste des bénéficiaires de ces dix logements soit révélée avant son affichage officielle et la fuite serait provoquée par des gens bien au courant de ce qui se passe à l’intérieur de la commission de daïra d’attribution de logement.
Comme dans la commune limitrophe, Yattafen, les noms des bénéficiaires de dix logements sociaux construits dans chacune de ces communes (Yattafen et Iboudraren), les noms des bénéficiaires provisoires des logements sociaux auraient été divulgués avant que la liste ne soit rendue officielle et qu’elle ne soit validée par le chef de daïra et président de la commission d’attribution.
Il n’est pas étonnant que ce genre de procédés se renouvelle partout, surtout en montagne, du fait que l’Etat ne répond pas correctement et suffisamment à la demande du citoyen, surtout après la dernière décision prise par les autorités de la wilaya de Tizi Ouzou, qui consiste à ne pas accorder d’aide dans le cadre de l’habitat précaire aux citoyens voulant construire en surélévation après la promesse faite, par les autorités de wilaya à accorder des aides à ces derniers.
Il est à signaler que plusieurs citoyens ont engagé des dépenses énormes par rapport à cette aide, ces dépenses ont été justifiées par ces citoyens par le paiement des plans, du timbre fiscal, des frais du géomètre, des frais du permis de construire et autres, sans parler de ces gens qui ont contracté des dettes pour l’achat de matériaux de construction après avoir reçu l’aval et l’autorisation des services techniques et de la daïra, pour entamer leur construction.
Certes, les maires de plusieurs communes se sont réunis et ont écrit au wali, les rumeurs parlent ces derniers jours du règlement du problème pour ceux qui ont terminé ou entamé la construction.
Quant aux demandeurs qui ne l’ont toujours pas entamé, la décision serait irrévocable.
Pourtant qui ne sait pas du côté des autorités qu’en Kabylie, tous les terrains sont dans l’indivision et que ces terrains ne sont que l’héritage des parents.
De même que tout individu qui a 4 ou 87 enfants (garçons) procède au partage pour ses enfants et que chaque enfant peut construire sur la dalle de la construction de son frère et ainsi de suite ; on revient à la réalisation de tours en pleine montagne, quand l’Etat ne fait rien pour apporter son aide à ses citoyens.
Où sont toutes ces promesses électoralistes ? où sont ces élus censés défendre leurs électeurs ?
Il est à signaler qu’un des logements d’Iboudraren est toujours occupé par un squatteur qui n’a toujours pas quitté les lieux.
F. A.0
