En tout cas, les citoyens de Lakrarib sont convaincus que c’est la manière la plus payante, d’ailleurs le cas de Ouled Nasser, une localité relevant de Aomar, et qu’on peut atteindre par Tizi Larbaâ, a occupé les alentours immédiats de l’APC, suite au peu d’attention qu’on aurait accordé à ses préoccupations, évoque un résidant : “C’était après cela, qu’on a commencé à les écouter”.
Alors, puisque c’est ainsi, Lakrarib à son tour compte faire de même, et suivre ce procédé pour porter sa voix jusqu’au haut lieu, en vue de les mettre au courant, poursuit-il “Sur tous les projets entamés, où toujours à l’étude qui sont en souffrance chez nous”. Il fait allusion à l’abandon du projet de construction des 118 logements en LSP, à l’indisponibilité de l’eau potable malgré les frais du branchement pris en charge par les foyers, et l’impraticabilité de la route wilayale 23 reliant Lakrarib à Aomar.
Des doléances majeures qui auraient fait l’objet de réclamations verbales, d’écrits adressés aux services concernés, et de réunions avec les chargés des dossiers, mais qui auraient buté sur des lenteurs maladives de l’administration. Un non aboutissement des démarches qu’ils ont entreprises et qui a beaucoup contrarié la population locale, laquelle pour cela, a décidé, révèle-t-il “l’organisation d’un sit-in au niveau de l’APC”. Cependant pour l’instant, l’heure et la journée pour passer à l’action n’ont pas été encore arrêtées, mais précise-t-il, “Ce sera certainement un vendredi après la prière”. A propos de manifestations silencieuses, et bien ordonnées, il nous à été donné l’occasion de les voir, le jour de la descente des gens de Ouled Nasser qui ont occupé l’espace vert de l’APC, où ils ont été d’une exemplarité remarquable, et le public présent a énormément apprécié les cartes géographiques en forme de tableaux sur lesquels, on a situé d’abord le petit hameau, et ensuite, les accès impraticables, objet de la contestation.
A. Chérif
