Parallèlement au ratissage fructueux du maquis de l’Est de Boumerdès, les forces locales de sécurité poursuivent leur traque des filières de l’islamisme armé. Au début de cette semaine, pas moins de cinq autres individus fortement soupçonnés d’adhésion et d’appartenance à un réseau de l’ex-GSPC ont été appréhendés, a-t-on indiqué dans différents quartiers de Dellys.
Les cinq mis en cause dont l’âge ne dépasse pas la trentaine, selon certaines sources, sont inculpés “d’assistance morales matérielle (renseignement et approvisionnement) aux seriates sanguinaires locales d’El Ansar.” La dite rafle a été apparemment déclenchée sur la base d’informations fournies par des éléments d’un autre réseau démantelé, il y a moins d’un mois, dans les communes de Legata, Zemmouri et Cap-Djenet.
La mise hors circuit de ces “éclaireurs de commandos de l’ex-GSPC” est assurément un pas important vers la maîtrise définitive de la situation sécuritaire dans cette partie de la kabylie maritime. Cet autre exploit de la police judiciaire intervient quelques jours après l’élimination du sinistre Mourad Louzaï, ancien élément du GIA à Cap-Djenet, avant de devenir un des principaux lieutenant de Droukdel selon le nouvel organigramme de l’ex-GSPC ? Et chose encore importante, les forces de l’ANP continuent, ces jours-ci, de quadriller de nombreux maquis s’étendant de Zemmouri à Adekkar, via Mizrana. Les forces locales de sécurité ont noté sur renseignements précis, afflué vers les zones sensibles d’Ansouaf et Beni-Saber situées à la périphérie de Dellys.
Salim Haddou