Ce sont pratiquement tous les secteurs qui sont en mouvement à Tizi-Ouzou, des chantiers sont lancés et ont atteint leur vitesse de croisière. La visite effectuée hier par le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, et qui a permis d’inspecter 5 centres de formation professionnelle (Tadmaït – D B K – Sidi Naâmane et 2 centres à Boukhalfa) renseigne sur l’importance qu’accorde l’Etat algérien dans la relance économique. L’encouragement de ce secteur n’est guère fortuit, il s’agit de la datation en moyens notamment la bourse à tous les stagiaires, cela permettra à coup sûr, d’améliorer la qualité de la formation. Les métiers manuels comme l’élécticité – bâtiment, la maçonnerie, la plomberie et autres, en sont les disciplines ciblées. Ces métiers interviennent directement dans le cadre du renforcement des entreprises dans le plan du développement stratégique de la région où le nombre de chantiers lancés dépasse amplement le nombre d’entreprises qui y exercent. Pour la seule année 2009, une enveloppe budgétaire avoisinant les 140 000 MDS de centimes est consommée dans divers secteurs, sans comptabiliser les projets sectoriels tels les barrages, la voie ferrée et les logements. A la cadence où s’exécutent les travaux de chantiers opérationnels, il est permis de conclure que la ville de Tizi-Ouzou et les zones rurales, ont réussi à se soustraire de la situation de chaos et que tous les indicateurs socioéconomiques militent à une sérieuse relance économique, dont la resorbtion du chômage par la création de postes d’emploi en sont les signes du passage de la région à un cap qualitativement supérieur. Le retour graduel et effectif à la sécurité publique et la détermination aussi permanente des forces de sécurité (tous corps confondus), ont permis un net recul des actions terroristes, qui agissent ces derniers temps par des actions isolées, signe d’une déchéance annoncée des sbires du GSPC. Le développement ne peut s’envisager sans les conditions sécuritaires, l’embellie financière nationale permet justement de cogiter un plan de développement structurel et structurant, réalisable si la paix est de retour. La wilaya de Tizi-Ouzou, qui est restée en marge de tout l’effort national de développement, des années durant, a enregistré un retard immense en matière d’infrastructures, de routes, d’assainissement, d’aménagement du territoire, d’electrification, d’alimentation en eau potable et de bitumage des routes. Ce retard ne peut-être rattrapé en un quart de tour, de temps qu’il est nécessaire pour asseoir d’abord les bases matérielles d’une relance, il s’agit de l’application strictement pédagogique d’un programme de travail, qui pourrait s’etaler sur 4 à 5 années.
Ce programme toucherait tous les quartiers de la ville de Tizi-Ouzou et les zones rurales incluses, son coup de starter a commencé, il y a de cela 2 ans et les fruits de ce travail commencent d’ores et déjà à donner des résultats, pour preuve, la ville de Tizi-Ouzou est en passe de s’offrir un nouveau décor, loin des tableaux désolants des année précédentes. Il s’agit de compter sur la synergie des asssmblées et des comités de villages et de quartiers, qui constituent aux côtés des pouvoirs publics, le socle humain à même de relever les défis, quel que soient leurs complexités.
Khaled Zahem
