Des peines allant de 5 à 7 ans de prison ferme à l’encontre des accusés

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La Chambre criminelle près la Cour d’Alger a prononcé, avant-hier, des peines allant de 5 à 7 ans de prison ferme à l’encontre des accusés dans l’affaire de dilapidation de deniers publics de l’entreprise Algérie Télécoms (AT) estimés à 222 millions de dinars. La Chambre criminelle a confirmé le jugement en appel prononcé par le tribunal d’El Harrach soit 7 ans de prison ferme à l’encontre de l’accusé principal dans l’affaire, à savoir l’ancien Président-directeur général (PDG) de l’entreprise, Brahim Ouaret, et certains cadres de l’entreprise accusés de dilapidation de deniers publics, conclusion de marchés douteux et falsification d’écritures publiques. Certains accusés ont vu leur peine réduite à 5 ans de prison ferme. Par ailleurs, selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte à 2006 sur la base d’informations fournies par les services de sécurité faisant état de dilapidation de deniers publics à la direction générale de l’entreprise et de conclusion de marchés douteux avec les entrepreneurs avec la complicité des cadres de la direction générale d’Algérie télécoms. Dans le même sillage, il convient de savoir que certains entrepreneurs, inculpés, sont accusés d’avoir utilisé des registres du commerce appartenant à des proches pour obtenir des marchés sans passer par des soumissions. De son côté, le receveur de l’agence postale de Ben Aknoun est accusé de paiement de chèques postaux à d’indus titulaires de comptes.

Y. Maouchi

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