Le réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant Nada lancera prochainement un projet d’une durée de12 mois, et ce, au niveau de la wilaya d’Alger. Les bénéficiaires directs seront les enfants et les adolescents de 18 établissements de la wilaya d’Alger, à raison de deux établissements par région (Centre, Est et Ouest), concernant les 3 paliers (primaire, CEM et lycée), comptant 5000 élèves.
Ce projet d’éducation à la citoyenneté et aux droits lance un processus d’apprentissage qui repose sur un ensemble de pratiques et d’activités développées à partir de la base, qui cherche à aider les élèves, les jeunes et les adultes à participer activement et de manière responsable à la prise de décisions dans les questions liées à la violence scolaire pour la promotion et le renforcement d’une culture de non-violence fondée sur la conscience de valeurs fondamentales communes.
D’autre part, le projet Agir ensemble s’attache par conséquent à offrir aux bénéficiaires des possibilités d’acquérir, d’appliquer et de diffuser des connaissances, des valeurs et des compétences liées aux principes de droits de l’enfant et à l’exercice de la citoyenneté dans les écoles. L’école est considérée comme un lieu de citoyenneté tant par sa mission que par les principes et valeurs qu’elle transmet « rapports à soi, aux autres et au monde ».
Les droits de l’enfant doivent être consolidés, par le renforcement des capacités des acteurs dans le domaine de la prévention et de la gestion de la violence en milieu scolaire.
A cet effet, les activités prévues dans ce cadre sont multiples (mise en place d’un espace d’écoute et de médiation au sein des établissements scolaires partenaires qui servira de lieu d’écoute, de soutien et d’intervention en cas de crise, pour favoriser ou rétablir un climat de confiance entre l’établissement, les élèves et les parents, dédramatiser les situations sans banaliser les actes de violence et lutter contre la loi du silence).
Les bénéficiaires de ce projet, mis en place par le réseau Nada ne sont autres que les enseignants des établissements scolaires, le personnel des établissements administratifs et surveillants (15 par école en moyenne), notamment les ONG enfance et les associations de parents d’élèves environ 30 organisations associative, et aussi les parents d’élèves.
Ce même réseau vise à diminuer les violences en milieu scolaire dans les établissements de références, les capacités des acteurs renforcés.
Une fois installés, les clubs seront capables de développer en partenariat avec le réseau Nada et les associations de parents d’élèves, des programmes de sensibilisation et de formation au profit d’autres établissements non bénéficiaires du présent projet.
Par ailleurs, le réseau Nada et les associations de parents d’élèves avec le soutien des établissements soutiendront les clubs chacun dans son champ d’action et son domaine d’intervention. Les modalités seront discutées avec l’ensemble des partenaires et les éducateurs pour définir la gestion et les modalités de fonctionnement des clubs.
Kahina Idjis