La Ruche de Kabylie (1940-1975), est attendu pour la dernière semaine du mois en cours. L’ouvrage (Editions Achab) se veut un regard sur un fragment de l’histoire de la Kabylie. Ce regard se focalise sur l’avènement des pères blancs en Kabylie et, surtout, sur leur impact. L’auteure, Bahia Amellal-Saheb, docteur en virologie, souligne en 4ème de couverture » l’école et le dispensaire improvisés à la hâte, attirent des kabyles en leurs seins. Le greffon, non toléré à ses débuts, a finalement pris dans le corps Kabyle où l’école et les soins s’avèrent vitaux. Cette aventure longue d’un siècle et dont je ne commenterai pas l’issue religieuse, a pour conséquence un emprunt culturel. Les élèves ont en effet, intégré l’ouvroir, le camp scout puis la Ruche où ils se sont emparés d’une langue nouvelle, ont acquis un savoir-faire, appris le sens de l’organisation, exercé des activités intellectuelles, adopté une pensée universelle dépassant les frontières des montagnes qui font obstruction à tout horizon (…) Certains des bourgeons ont éclos plus tard pour honorer leur identité. Fadhma Ath Mansour est l’une des premières femmes kabyles à détenir un certificat de fin d’études. Plus tard, » Fouroulou » usera sa gandoura sur les bancs des Pères et s’initiera aux joies des camps…. »
Salas O. A.
