Métamorphosés par l’arrivée de Djamel Menad et le déclic provoqué par le succès sur leurs voisins de Tizi, les Béjaouis semblent déclencher le turbo. Cette victoire, la deuxième à l’extérieur cette saison, après celle ramenée de Chlef, nous renseigne sur le nouvel état d’esprit qui règne au sein du groupe pourtant ébranlé par le décès tragique de Hassan Lahmer. Donc, après un départ catastrophique en championnat, voilà que les camarades de Yannick N’djeng ont fait mieux que remonter la pente.
Personne ne s’attendait en effet, à voir les Béjaouis réussir une telle ascension. La réaction du club des Hammadites a, même, dépassé les espérances des milliers de fans. Ces derniers très inquiets au départ, semblent à présent combler de bonheur. Ils sont enfin très contents de voir leur formation revenir à la place peu à peu qui lui sied au vu des sommes colossales dépensées par la direction à l’effet de mettre en place une équipe compétitive. Ils souhaitent voir les leurs faire mieux que la saison dernière sur tous les fronts, championnat, Coupe de la CAF et Coupe d’Algérie.
De l’avis des observateurs, l’équipe de cette saison est encore plus forte que celle de la saison dernière. Outre l’arrivée des trois Annabis, Hamlaoui, Bouguera et L’Hadi Adel, l’équipe a beaucoup gagné en confiance et en maturité. Cette équipe a cette faculté de revenir au score et de renverser les situations. C’est un indice révélateurs sur le potentiel psychologique du groupe. Comme face au CABBA, les Béjaouis ont pu rétablir l’équilibre face à l’USMH avant de l’emporter.
C’est là un capital non négligeable pour les poulains de Djamel Menad. C’est un acquis qui pourrait énormément servir les camarades de Belkheïr à l’avenir. Car un jour ou l’autre, cette équipe va finir par perdre, mais le plus important et de pouvoir s’y remettre. La JSMB a grandi et impose le respect. La JSMB à l’étoffe d’un champion.
A. Kaci