Les fournisseurs se plaignent de l’APC

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L’APC d’Aït Yahia serait-elle “un mauvais payeur” ? C’est en tout cas, ce qui semble ressortir des déclarations des nombreux fournisseurs qui n’arrivent pas à récupérer leur dû. Des créances, datant pour certaines de 2001, demeurent impayées à ce jour, malgré les divers rappels à l’ordre émanant du wali de Tizi-Ouzou. Adressée aux communes par voie hiérarchique, la dernière correspondance émanant de la direction de la réglementation locale (DRAL) et datée du 1er octobre 2009, se veut un rappel du message du 17/09/2009 “relatif à la situation de consommation des subventions octroyées par le FCCL (Fond commun des collectivités locales), au titre du désendettement des communes…”. Il est instamment demandé aux “retardataires de transmettre les situations au plus tard le 25/10/2009 faute de quoi…”. Les entrepreneurs et autres prestataires de services, détenant aujourd’hui des créances auprès de la commune d’Aït Yahia sont catégoriques. Rien n’a été fait.

Nous avons recensé plus de cinquante fournisseurs (entreprises de bâtiment, pharmacies, produits d’entretien, pièces détachées) qui ont, entre 2001 et 2007, fourni à crédit des prestations à la commune. “Nous avons rendu service aux différentes APC au moment où, elles ne disposaient pas de suffisamment de fonds pour faire face à certaines obligations. Aujourd’hui que la possibilité de régler le litige leur est donnée, certains trouvent le moyen de tergiverser alors que nous disposons de tous les justificatifs”, nous dit un propriétaire de magasin de fournitures de bureau. Las d’attendre, certains commerçants menacent de se faire entendre “d’une manière ou d’une autre si le besoin s’en fait sentir et qu’on continue à ignorer nos doléances”. Après cet épisode, certains se demandent encore, pourquoi les privés réfléchissent à deux fois, avant de s’engager avec les APC.

A. O. T.

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