“Les ressources végétales ne sont pas suffisamment exploitées”

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Cinquante-deux pour cent du territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou sont couverts par la végétation, a indiqué le conservateur des forêts, Chabane Cheriet, lors d’un point de presse tenu hier à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’arbre. Malgré les incendies et les feux de forêt qui ravagent chaque année des hectares entiers du territoire de la wilaya, la capitale du Djurdjura demeure fortement boisée. 38% de ces terres sont constituées de forêts et 52% de couvert végétale. Pour le premier responsable des forêts de la wilaya, le plus important reste la conservation de ce patrimoine et surtout en tirer des bénéfices et en profiter. Selon M. Cheriet, cela demeure dérisoire à Tizi-Ouzou. “La wilaya se trouve dans une situation délicate”, a-t-il signifié. Autrement dit, Tizi n’exploite pas suffisamment toutes ses ressources végétales, un phénomène expliqué par le relief accidenté, notamment de la wilaya, entre autres raisons relatives à la particularité du territoire et du climat régnant dans la région. Ne se contentant pas de faire ce constat, la direction des forêts s’est tracé l’objectif de redynamiser le secteur. Son premier responsable a annoncé hier une série de programme destinée à booster le domaine. Le moins que l’on puisse dire en somme, c’est que cette direction nourrit de grandes ambitions afin de permettre à la wilaya et notamment à sa zone rurale d’aller de l’avant. M. Cheriet a dévoilé hier, en effet, des plans fort intéressants à commencer par les PPDRI (Projet de proximité de développement rural intégré). Le programme de traitement des bassins versants ainsi que le programme dit emploi rural ne sont pas moins intéressant. Rien que pour les PPDRI, la wilaya a bénéficié d’un montant de près de quatre milliards de dinars. Le conférencier a noté que son organisme a inscrit 60 projets dans ce cadre contre 14 dans le cadre des PEL et 9 traitements bassins versants. Le montant global alloué pour les PEL est de plus de 605 millions alors que l’enveloppe accordée pour les bassins versants est à plus d’un milliard de dinars. Selon l’orateur, les opérations consistent notamment à l’ouverture des pistes, à l’implantation définitive, à l’amélioration foncière… En plus de celles-ci qui relèvent donc du domaine collectif, ces différents programmes prennent également en charge des projets individuels relevant de l’apiculture, de l’élevages ovin et bovin, de l’artisanat, M. Cheriet a insisté sur la nécessité de préserver les cultures du terroir tels que le figuier, l’olivier, le cerisier, des cultures qui perdent, il est vrai, de leur envergure depuis quelques années, cela est surtout valable, de l’avis même du conservateur forestier de la wilaya, pour le cerisier, qui est ravagé par la maladie appelé le prode.

M. O. B.

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