La troisième édition du Festival national de la musique andalouse Sanâa a eu lieu lundi dernier à Alger et a vu la participation de 18 associations de musique andalouse.
Cette manifestation musicale s’étalera jusqu’au 2 novembre et comprendra un riche programme, avec à l’affiche plusieurs figures artistiques de genre andaloux qui berceront les spectateurs à ces soirées.
Toutefois, un air de compétition règnera entre les associations qui se produiront chaque jour, à partir de 19 h à la salle Ibn-Zeydoun (Ryadh El-Feth), devant un jury qui évaluera leur passage selon plusieurs critères : la présentation (costumes et la tenue sur scène), le chant qui sera noté en solo et à l’unisson, la musique (accord instrumental, jeu en solo ou en groupe) et le rythme, à noter aussi le tempo, justesse rythmique, synchronisation et homogénéité et équilibre instrumental. Par ailleurs, cette rencontre culturelle qui représente une opportunité pour découvrir de nouveaux talents dans l’univers de la chanson andalouse, sera un rendez-vous culturel et artistique annuel qui offriront au public des soirées musicales de qualité, avec ces jeunes mélomanes de la chanson andalouse. Ce genre musical prend de plus en plus une place parmi le public algérien. En marge de ce festival, un concours de mandoline est programmé tout au long de cette semaine, pour les dix concurrents qui sont sur l’affiche de la compétition. En effet, les quatre lauréats de ce concours participeront également au Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, et ce par des passages en solo devant les membres du jury. En outre, la clôture du festival culturel de la musique andalouse sera assurée par l’ensemble national algérien de la musique andalouse, sous la direction de Rachid Guerbas.
Ouerdia Sait