Les petits Fennecs ont montré de trés belles qualités et ils devraient avoir leur mot à dire dans ce groupe s’ils maintiennent leur niveau de jeu et se montrent plus efficaces.
Favorite annoncée de cette seconde rencontre du Groupe F de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Nigeria 2009, l’Italie a longtemps buté sur une Algérie inexpérimentée mais très déterminée, avant de faire la différence en fin de rencontre par son remplaçant Federico Carraro. Pour leurs premiers pas dans l’histoire de la compétition, les jeunes Fennecs ont affiché de belles promesses mais ont péché dans le dernier geste.
Même si la première occasion est italienne avec une belle frappe de Stephan El Shaarawy qui frôle la barre transversale (10′), ce sont les Nord-Africains qui se créent la plus spectaculaire. Le meneur de jeu Abdelhakim Bezzaz effectue un festival de petits ponts, crochets et roulettes pour éliminer trois défenseurs, sollicite le une-deux avec Mohamed Omrani, qui remet d’une talonnade dans la course de Bezzaz. Mais un superbe tacle de Simone Sini prive les Algériens d’un chef d’œuvre.
Mais dans l’ensemble, les Azzurini maîtrisent le jeu et se créent les occasions les plus franches. Une belle reprise de Simone DellAgnello finit hors cadre, et une superbe passe en profondeur de Marco Fossati trouve Giacomo Beretta, qui est stoppé par un tacle impérial de Mohammed Cherchar, le capitaine algérien.
Côté algérien, le problème est dans le réalisme. A la demi-heure de jeu, Youcef Khelifi chipe le ballon dans les pieds de Sini puis entame son festival d’occasions ratées. Juste avant la pause, il donne le tournis aux défenseurs italiens sur le côté gauche, mais sa frappe sans angle est trop écrasée pour tromper Mattia Perin bien sur ses appuis.
Au retour des vestiaires, Khelifi est encore une fois malheureux, ou Perin le miraculeux. Le défenseur italien Vincenzo Camilleri se trouve sur une balle en profondeur, l’attaquant Khelifi est à l’affût et file seul au but mais le dernier rempart transalpin remporte magnifiquement son face à face en plongeant sur sa gauche. Les Algériens ont compris la faiblesse italienne et tentent de jouer par-dessus la défense italienne et chaque long ballon dans le dos de Camilleri et Felice Natalino se transforment en occasion. Omrani lance à nouveau Khelifi entre Natalino et Camilleri, mais la superbe sortie de Perin empêche les Fennecs d’ouvrir la marque. Ils le regretteront amèrement puisque quelques minutes après, Lorenzo Crisetig adresse un amour de ballon dosé par-dessus la défense algérienne pour le remplaçant Federico Carraro qui reprend en demi-volée dans la lucarne opposée (1:0, 78′). Visiblement, les Fennecs n’avaient pas prêté attention à l’avertissement survenu une minute avant, lorsqu’un coup franc lointain d’Alessandro Scialpi avait atterri sur la transversale. Ce même Scialpi est tout près de doubler la mise en trouvant une position de frappe au milieu de trois défenseurs. Mais son tir enroulé est repoussé par les poings de Merzouki. Ce sera la dernière occasion d’une rencontre plutôt équilibrée où l’expérience européenne aura fait la différence. Côté algérien, il faudra confirmer les belles prouesses aperçues ce soir dès la prochaine rencontre contre l’Uruguay.