Bien que peu de gens seulement, connaissent son existence, la cellule d’écoute psychologique de la Maison de jeunes “Tahar Ouessdik” d’Ain El Hammam est loin d’être inactive. Elle reçoit quotidiennement de nombreuses personnes en difficultés, qui viennent se confier à l’équipe de psychologues qui y exercent. Divers sujet sont traités périodiquement, sans distinction, allant des “enfants en difficultés scolaire” aux “adultes dépendants du tabac ou de l’alcool”, en passant par d’autres maux sociaux non moins importants. En plus des activités quotidiennes, un programme d’action annuel est tracé, dès le début de l’année. Plusieurs écoles primaires ont reçu la visite de la cellule qui y a dispensé des cours de professionnalisme dans différents domaines : “hygiène corporel, vestimentaire ou dentaire” en direction de jeunes enfants. Plusieurs conférences sur “la préparation aux examens”, “la violence en milieu familial”, “le tabagisme ou la toxicomanie” sont autant de thèmes traités lors de conférences qui ont été données dans les villages ou les établissements scolaires.
Lorsque ce sont les psychologues qui se déplacent dans les lycées ou au centre de formation, l’auditoire manifeste, nous rapporte-t-on, un vif intérêt aux sujets proposés, participant aux débats sans gêne ni réticence. la difficulté se poserait plutôt, pour ceux qui éprouvent le besoin de consulter et qui n’arrivent pas à “franchir la porte du bureau”.
Certain éprouvent des difficultés “ à faire le premier pas car ils confondent entre un psychologue et un psychiatre” avouent les psychologues qui “sans vouloir se vanter”, disent avoir obtenu des résultats intéressants avec certains patients qui n’arrivaient pas à se soustraire, par eux-mêmes, à certains milieux peu recommandables. Ce qui les encourage à aller de l’avant, pour le bien de la société.
A. O. T.
