Plusieurs festivités officielles sont prévues à Béjaïa en célébration du 55e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Le coup d’envoi sera donné, mardi soir, au TRB Malek Bouguermouh avec la générale de Le Foehn d’après l’œuvre de Mouloud Mammeri. Une procession devrait ensuite converger vers la place du 1er-Novembre, ex-Gueydon, pour la levée des couleurs. Le lendemain matin sera donné le coup d’envoi d’une “course du 1er Novembre”, depuis la salle, une initiative de la Direction de la jeunesse et des sports. Plusieurs artères et édifices de la ville seront, en cette occasion, baptisés des noms des martyrs de la Guerre de Libération. L’école primaire de la cité des 600 logements à Ihaddaden portera désormais le nom de Larbi Amrouche et celle de la cité Pépinière celui de Hocine Oukachebi. Deux artères seront baptisées des noms de Amar Maouchi et une autre, celle menant du rond-point de la Soummam à l’aéroport, du nom de Mohand-Oulhadj Ferdjellah dit Mohand Oubdellah. Figure de proue du combat dans le douar Djoua, ce dernier fut à la tête des forces de l’ALN rentrés triomphalement à Béjaïa à l’indépendance. En 1975, il avait refusé de se rendre malgré le chantage de l’armée coloniale qui avait procédé à l’arrestation de douze membres de sa famille. Ce qui n’a fait que raffermir le prestige de ce vieux chef parmi ses compagnons d’armes et au sein de la population.
B. B.