Menace sur l’olivier

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Les premiers dégâts ne se sont pas fait attendre et s’étendent aux champs voisins, la pluie et l’être humain étant des vecteurs de propagation non négligeables. L’olivier produit alors moins d’huile et de qualité inférieure.

Lorsque le mal est limité aux branches, les paysans peuvent le combattre en coupant les parties atteintes pour les incinérer par la suite. Il doit être abattu et brûlé pour préserver le reste de l’oliveraie, hormis la tuberculose, les oléiculteurs doivent faire face en ce moment, à la mouche de l’olivier qui elle, détruit les récoltes, en s’attaquant au fruit.

Le Dacus oleae d’un diamètre de cinq (5) à huit (08) mm s’attaque au fruit qu’il pique pour y déposer une larve. L’olive noircit prématurément et tombe (avant d’avoir mûri).

Nous pouvons remarquer en ce moment que le sol est jonché d’olives alors que d’habitude la récolte ne se fait pas en cette période.

Contrairement à la tuberculose, la mouche de l’olive peut être traitée par des moyens chimiques durant la période allant de juillet à septembre. Une fois les oliveraies atteintes, comme c’est le cas cette année, il ne reste plus qu’à récolter les olives au moment où elles présentent une teinte rouge violacée. Ce qui d’ailleurs est recommandé par la subdivision agricole de Aïn El Hammam.

“De toutes façons avec ces fruits on obtient un produit de grande qualité bien que peu abondante. L’huile ainsi produite présente un faible taux d’acidité comparativement à celle obtenue avec des olives noires”, apprend-on auprès des responsables qui se préparent à organiser des journées de vulgarisation en direction des agriculteurs.

A. O. T.

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