L’état des lieux élaboré par l’exécutif communal en collaboration avec les comités de villages, dont une copie nous est parvenue, relève que la localité a connu des progrès significatifs en matière de développement grâce évidemment au programme de relance initié par le président de la République, des progrès réalisés surtout dans le cadre des Plans communaux de développement. Toutefois, ce qui reste, à concrétiser est aussi important, déclarent les rédacteurs du document en notre possession et qui a été remis au premier magistrat de la wilaya lors de la réunion qui s’est tenue avec lui. Un constat des lieux détaillé et précis de la localité concernant tous les secteurs est établi et bien sûr les élus locaux et les représentants des villageois n’ont pas oublié de faire des propositions en faveur du développement de la municipalité. A commencer par le chef-lieu qui est jugé dans un état de vétusté et de dégradation très avancé de part ses routes et trottoirs défoncés et impraticables, relèvent les rédacteurs dudit document. L’éducation, la formation professionnelle, le sport, la culture, la santé, le filet social, l’habitat rural, l’hydraulique, l’environnement et la sécurité sont tous des secteurs dans lesquels il faut intervenir pour améliorer le quotidien des citoyens et amorcer l’espoir aux milliers d’habitants de la commune. Signalons au passage que cette commune qui regroupe une quinzaine de village et une population estimée à 14 634 âmes connaît un taux de chômage qui avoisine les 27% de la population en âge de travailler. Notons également qu’aucune unité industrielle publique ou privée n’existe dans la région, ce qui rend la résorption du chômage difficile malgré les “différents mécanismes prévus et mis en place par l’Etat. Donc pour satisfaire et répondre favorablement aux sollicitations des demandeurs d’emplois, seul un programme d’investissement d’envergure pourra atténuer sensiblement cette crise de l’emploi qui contraint malheureusement des centaines de jeunes désœuvrés à s’adonner à divers actes illégaux et au commerce informel ce qui gênère naturellement le squat du domaine public et l’occupation illégale des trottoirs, des arrêts de bus et des places publiques générant du même coup le trouble de l’ordre public et la quiétude des citoyens”. Pour redorer le blason de cette cité, redonner de l’espoir et rétablir la confiance des citoyens en ses gouvernants qui est maintenant mise à mal surtout par le cumul des problèmes, le premier magistrat de notre wilaya devra prendre en considération, même particulièrement, les doléances des Souk el teninois dans ses orientations futures et dans son programme de développement de la wilaya.
H. T.