Il n’était pas loin de 14 heures, avant-hier, lorsque un appartement (quatrième étage) de la cité Deux-fois-cents, sortie ouest de Bouira, a été visité par des voleurs. Ces voyous ont profité de l’absence du jeune couple qui y habite pour accomplir leur forfait. Quelques minutes leur suffiront pour ramasser bijoux et autres objets de valeur non encombrant. Ils ne pouvaient pas se risquer à nettoyer l’appartement, à cette heure-ci de la journée, sans attirer l’attention. Fort heureusement, la dame, qui plus enceinte, ne se trouvait pas chez elle au moment du casse : les conséquences auraient été plus dramatiques. A souligner que des cambriolages de même nature ont eu lieu dans la même cité, l’année dernière.
Le soir même du forfait, les habitants se sont réunis pour réfléchir à propos des actions à engager pour faire face à cette situation d’insécurité. Pour parer au plus pressé, il a été convenu de “recruter” un agent de sécurité. Il a été aussi question de la création d’un comité de quartier. Une structure à même de faciliter l’accès à l’administration et, du coup, rendre plus fiable et vivable la cité. Une cité ouverte aux quatre vents continuant de patauger dans la gadoue de l’inertie communale. Une cité où tout un bloc n’est toujours pas alimenté en gaz de ville. Le jour même du casse, des engins étaient mis en branle pour niveler. D’aucuns estimaient alors qu’enfin on s’est décidé à arranger les choses. Mais voilà que le soir même les machines se sont tues et ont carrément déserté la cité. En fait, elles avaient pour mission de niveler une artère, celle par où devait passer le ministre des Travaux publics.
Salas. O. A