Certes, le président de la République a insisté sur le généralisation du le gaz naturel même là où le relief est escarpé, mais certaines municipalités n’ont bénéficié d’aucune enveloppe dans le programme présidentiel.
Pourtant, le service du gaz naturel constitue le leitmotiv dans toutes les revendications des nombreux habituants des villages. “Nous perdons de plus en plus d’espoir car même le chef-lieu de commune n’est pas programmé. S’il y a des rumeurs ici et là, il ne s’agit que de fiches techniques peut-être”, nous a expliqué un citoyen d’un village du versant ouest de l’ex-Oued Ksari.
Toutefois, il faut dire que cette commodité devient plus qu’une urgence quand on sait qu’il fait très froid dans cette région, notamment au chef-lieu où la température baisse souvent en-dessous de zéro durant la période hivernale. “Même le gaz butane manque dans les villages. Une bonbonne de gaz est cédée jusqu’à trois cents dinars. Et faites les calculs pour un hiver complet”, nous a dit un habitant du village de Thala N’Arabets à la périphérie de chef-lieu.
En tout cas, les autorités locales ne cessent de concrétiser les études techniques en inscription de projets effectifs.
La population d’Aït Yahia Moussa qui a tant souffert durant la guerre de Libération nationale attend toujours sa part de cette énergie dont la mise en service augmente d’année en année à l’échelle de la wilayale. “A quand le gaz naturel pour notre commune ?”, s’interroge-t-on.
Amar Ouramdane