Lancés au mois de juin dernier, les travaux d’assainissement effectués et qui sont en cours, enregistrent une cadence très lente. Les travaux d’assainissement concernant les eaux usées, sont achevés, néanmoins l’aménagement urbain demeure le point noir. Les voies d’accès aux résidences sont pratiquement inaccessibles aux véhicules et le piéton devra faire tout une gymnastique pour accéder ou sortir en vue de vaquer à ses occupation nous dira un citoyen : “Les travaux sont à l’arrêt depuis quelques jours et avec ce mauvais temps, ils demeureront encore d’autres jours sous prétexte des intempéries. Cette situation nous contraint d’éviter les déplacements”.
En effet, les deux voies d’accès sont impraticables. Les regards dépassent la surface des chaussées de près de 40 cm.
La boue et la gadoue couvrent la chaussée en plus des crevasses et des fossés causés par les eaux de pluie sur toute la longueur où sont passées les buses. Un commerçant du quartier nous déclara : “Personnellement, je rencontre beaucoup de difficultés pour m’approvisionner. J’effectue un déplacement de près de 100 mètres pour acheminer ma marchandise, aucun véhicule n’y accède”.
Les habitants rencontrent des difficultés énormes pour se déplacer mais les dangers semblent ignorés par les uns et les autres. En cas d’une évacuation urgente, le véhicule de secours ou autre ne pourra pas y accéder pour déplacer la victime vers un établissement sanitaire.
L’autre risque peut être dû à une fuite de gaz qui provoquera un incident (espérons que cela n’arrive pas), les sapeurs pompiers ne pourront pas intervenir, car les regards sont placés au milieu des chaussées et dépassent la surface de près de 50 cm à cela s’ajoute l’étroitesse des voies d’accès aux habitations. En définitive, pour éviter des conséquences regrettables, le promoteur devra accélérer la cadence des travaux et les services concernés sont invités à le rappeler à l’ordre pour achever les travaux dans les délais, car les habitants sont en colère et sont prêts à agir négativement, nous dira un vieux du quartier.
A. Bouzaidi