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L’université de Tizi-Ouzou paralysée

Le mouvement de grève initié par le Conseil national des enseignants du supérieur a été largement suivi hier à Tizi-Ouzou. Les campus de Boukhalfa. Hasnaoua et à un degré moindre Bastos ont été paralysés à l’appel du Cnes. Cette grève de 15 jours reconductible se veut, selon les syndicalistes du Cnes, comme une “réponse au mépris affiché pour la tutelle vis-à-vis du corps enseignant”. Les revendications sont, entre autres, la prise en compte du régime indemnitaire avec effet rétroactif au 1er janvier 2008, le régime indemnitaire et l’amélioration des conditions dans les établissements universitaires. Les enseignants universitaires de Tizi-Ouzou que nous avons approchés hier, nous ont indiqué qu’ils restent à l’écoute des décisions du Conseil national du Cnes qui se réunira les 16 et 17 novembre prochain. Cependant, ce sont les enseignants vacataires ou contractuels qui sont les plus exposés à la “misère socio-pédagogique”. Ils continuent à subir les affres d’un quotidien de malheur, eux qui ne peuvent souffler un mot sur leur regrettable situation en raison de leur statut professionnel fragile.

A. Z.

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