La compagnie d’assurance GAM, (Générale des Assurances Méditerranéennes), rachetée en 2007 par le groupe américain ECP (Emerging Capital Partners) veut booster ses investissements en Algérie en offrant des meilleurs services à ses clients. Après avoir cédé la majorité de son capital au groupe américain, soit un montant de 15 millions d’euros, le nouvel acquéreur de GAM assurance, veut adapter une nouvelle stratégie décidée par son nouveau P-DG francais, Aron Sassi. Le premier responsable de GAM Algérie, a clarifié hier lors d’une conférence de presse tenue à Alger la situation de sa compagnie et les nouvelles offres mises à la disposition de sa clientèle. Il s’agit en effet, de la prolongation du délai de l’assurance des véhicules tous risques. Après avoir été limité à cinq seulement, la GAM a décidé d’annuler les délais. Désormais, ce genre d’assurance chez la même compagnie peut être renouvelé sans aucun délai.
C’est-à-dire l’assurance tous risques est durable. Le second nouveau service informe Aron Sassi, est relatif à la santé des ses assurés. “Notre compagnie s’occupe également de la santé, on offre un meilleur service à nos clients concernant le remboursement des frais de soins, et les déplacements de nos clients à l’étranger, si le cas se présente” mentionne le P-DG. L’orateur ne s’est pas étonné du fait que les Algériens hésitent à s’assurer chez les compagnies privées. Cela est dû selon M. Aron, à un problème de “confiance”. “Vu les longs délais que l’assureur algérien prend pour indemniser son client, j’ai constaté que le problème est là. Donc aujourd’hui le client cherche une indemnisation rapide et sans entrave”, fait remarquer le responsable. Pour sa part, sa compagnie d’assurancen dit-il indemnise ses assurés dans un délai de 15 jours maximum. L’amélioration du service, ajoute le responsable est due selon lui aux investissements dans son réseau qui relie 280 points de vente et 700 collaborateurs répartis sur le territoire national. Apostrophé sur l’indemnisation des clients victimes de la faillite de l’ancien groupe qui tenait la même compagnie, le nouveau P-DG, estime que leur indemnisation se fera avec des preuves, en s’interrogant : “Pourquoi ces clients n’ont rien fait entre 2005 et 2007 à la période de liquidation de cette compagnie ?” En affirmant qu’à son arrivée il y avait 120 000 dossiers non traités et plusieurs dossiers étaient égarés. Pour cela, ajoute M. Aron : “Certains clients ne seront jamais indemnisés.”
A. Slimani
