Bras de fer entre le personnel de l’établissement et l’administration locale

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Le bras de fer entre le personnel de l’école primaire de filles 13-Martyrs de Taâssasst, soutenu par l’association des parents d’élèves de l’établissement et l’administration locale de la wilaya, connaîtra-t-il un dénouement heureux ?

Le litige concerne l’extension de l’école, plus exactement sa dotation d’une cantine et d’un terrain de proximité tel que demandé par le personnel et les parents d’élèves de l’établissement scolaire ou l’implantation d’un CEM, sur le même terrain situé à l’intérieur de l’école primaire de filles 13-Martyrs, qui est un projet de l’administration locale.

En fait, au départ, le personnel et les parents d’élèves de cet établissement avaient demandé l’extension de l’école pour la doter d’une cantine et d’un terrain de proximité d’autant plus qu’il en existait une jusqu’en 1983 et qui coïncide avec le slogan de l’Etat “Une école, une cantine” et que les élèves ne peuvent pas pratiquer d’éducation physique et sportive, tout cela sans oublier le fait que le terrain, objet du litige, se trouve à l’intérieur de l’établissement.

D’ailleurs, cette demande a été suivie d’un relevé topograhique de l’APC de Bgayet afin d’élaborer une fiche technique pour la réalisation. Mais, entre temps, un projet parallèle a vu le jour, à savoir l’implantation d’un CEM sur le même terrain choisi pour la cantine et le terrain de proximité, qui se trouve, rappelons-le, dans l’enceinte même de l’école primaire de filles 13-Martyrs. Le bras de fer continue donc entre le personnel de l’établissement, soutenu par l’APE, et l’administration locale. La deuxième partie argumentera par le fait qu’il n’y pas eu d’opposition au début. Ce qui était impossible, selon un enseignant, puisque le défunt directeur de l’école n’était pas en état de le faire, vu son état de santé. Un autre enseignant nous dira amèrement : “Durant l’époque où l’ancienne école préfabriquée contenait de l’amiante, c’étaient les élèves et l’ensemble du personnel de l’établissement qui étaient exposés à cette menace. Voilà que maintenant que nous avons une construction qui répond aux normes, on enlève à ces mêmes élèves le droit de bénéficier d’un repas par jour et d’une séance d’EPS dans un terrain adéquat”, avant de rajouter : “Nous avons beaucoup souffert et nous avons même été félicités par le ministre de l’Education nationale lors de sa visite en 2004. Notre demande nous a été imposée par la situation sociale des élèves et par l’intérêt de ces derniers”.

Amastan S.

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