Le service du contrôle médical submergé

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Le service du contrôle médical de la CNAS d’Akbou est, chaque jour que Dieu fait, littéralement submergé par l’afflux des assurés sociaux. Les agents préposés au secrétariat sont débordés de toutes parts par les sollicitations et les piles de dossiers en instance de contrôle.

Ils sont totalement impuissants à répondre aux attentes des malades qui piaffent d’impatience. La paperasses s’accumulent, les jérémiades pleuvent. «Cela fait longtemps que je fais le poireau. J’ai déposé mon dossier le matin et on m’a invité à revenir l’après-midi pour le contrôle. Après une demi-heure d’attente, le médecin n’a toujours pas repris du service», éructe un assuré d’Ighil Ali. L’attente qui se fait souvent languissante donne fatalement lieu à des coups de gueule et des vociférations. Les prestations de service s’en ressentent naturellement. D’autres assurés laissent éclater leur colère pour n’avoir pas perçu leurs indemnités depuis plusieurs semaines, voire plus. «C’est absurde qu’un centre aussi important dispose de si peu de personnel. A croire que la tutelle cherche à faire durer un plaisir sadique en astreignant les agents de la sécurité sociale et assurés sociaux à un calvaire sans fin», nous dira à brûle- pour point un assuré d’Akbou.

N. Maouche

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