A chacun sa mi-temps

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La rencontre s’est achevée par un score neutre d’un but partout. Les poulains du trio Karouf-Amrouche-Mahrez, qui assure l’intérim de la barre technique kabyle depuis le limogeage du coach français Jean-Christian Lang, auraient pu revenir avec les trois points de la rencontre, n’eût été la précipitation des joueurs. En effet, les premières minutes de la rencontre ont été marquées par une large domination des Usmistes, qui ont tenté de se racheter aux yeux de leurs supporters après la sévère défaite essuyée lors de la 12e journée à Chlef. Ils ont mis la pression dès le début de la rencontre, chose qui leur a permis de trouver la faille à la 16e minutes, après un corner du redoutable Dziri qui a mis la balle sur la tête de Hamiti qui n’a laissé aucune chance à Hadjaoui. Après l’ouverture du score, la réaction des Kabyles a été rapide, d’autant que le renard Tedjar a failli remettre les pendules à l’heure par un tir qui a percuté la barre de Abdouni. Quatre minutes plus tard, Hamidi a failli trouver la faille par un tir-canon qui a contraint le portier usmiste à sortir le grand jeu. Il est à souligner que les dix dernières minutes de la première partie ont été marquées par une domination totale des visiteurs, d’autant que le redoutable Tedjar a râté l’égalisation à deux reprises, la première par un tir canon des 25 mètres et la seconde par un coup franc direct, sorti miraculeusement par le keeper.

La seconde partie de la rencontre a été marquée par une rentrée en force des Usmistes qui ont mis la pression, dans le but de doubler la marque. C’est Achiou qui a failli tuer le match, après un malentendu entre Hedjaoui et son défenseur, mais sa balle n’a pas trouvé les filets. Le même joueur a loupé une occasion en or, à la 73e minute. Seul face au gardien, sa balle a percuté le poteau de Hedjaoui, tous les Kabyles ont retenu leur souffle. Huit minutes plus tard, Tedjar d’un tir- canon, oblige Abdouni à sortir le cuir en corner. Cette domination des Canaris a remis couronnée par un précieux but de l’excellent Aoudia, qui a mis les pendules à l’heure. Les Canaris restent ainsi sur leur lancée.

Y. Maouchi

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