La Dépêche de Kabylie : Un mot sur votre participation, en tant qu’arbitre international, au circuit de Chine et de Thaïlande ?
Djamel Berghel : J’ai pris part dernièrement au circuit mondial du Beach qui s’est déroulé en Chine en tant qu’arbitre international sous l’égide de la fédération internationale de volley-ball (FIVB), c’est le top du Beach mondial et le niveau était très élevé. Avant ce circuit, j’ai pris part à deux étapes, en Norvège et en Finlande, donc avec cette étape de Chine, on a clôturé la saison du Beach mondial en Chine et en Thaïlande
Vous êtes président de la commission nationale de Beach-volley. Peut-on connaitre les grands axes de votre programme ?
Le premier objectif de notre commission est de développer la discipline, lui donner sa vraie valeur et la considérer comme une discipline à part entière. C’est une discipline olympique, il ne faut plus la considérer comme une discipline de distraction où on organise des tournois pour animer les plages, donc la priorité est de faire tout un programme de développement lequel touchera la formation des entraîneurs et les arbitres afin d’avoir dans un proche avenir une équipe nationale de beach-volley, aux filles, garçons pour jouer les qualificatifs aux Jeux olympiques 2012. L’Afrique doit avoir son représentant, car un problème s’est posé lors des Jeux olympiques de Pékin où la FIVB a trouvé des difficultés pour designer le représentant africain car notre continent ne dispose pas de circuit africain et en collaboration avec la CAVB, ils ont choisi une paire angolaise qui a représenté l’Afrique.
La FIVB a crée une nouvelle compétition qui regroupera tous les continents qui aura comme nom, la Coupe du monde de Beach-volley, et le but de la structure internationale est de développer au mieux cette discipline au niveau africain.
Qu’en est-il du programme au niveau local ?
L’année passée, on a organisé un circuit national, filles et garçons, où on a eu la chance d’avoir un sponsor majeur chez les filles avec la firme Awane (Faderco) ; celle-ci a mis le paquet. Pour cette année, normalement on organisera les circuits avec le même sponsor et les portes sont grandes ouvertes pour les autres, car plus il y a de sponsors, et plus on pourra organiser de circuits où on pourra choisir de meilleures paires afin d’alimenter notre équipe nationale. Notre but concernant le volet développement est d’arriver à avoir au sein des clubs une équipe de volley-ball et une équipe de beach-volley, car, de par mon expérience, ce ne sont pas les meilleurs joueurs et joueuses de volley qui sont les meilleurs en Beach.
Dans mon plan d’action de la saison écoulée, il y a eu un programme pour les ligues de wilaya afin d’organiser des tournois au niveau de wilaya, en essayant d’inculquer cette culture de championnat locale pour aboutir à la fin à un championnat national de beach-volley et pouvoir dégager des sélections nationales de différentes catégories car il y aura le championnat du monde de (-19 ans) et (- 21ans). Les clubs peuvent investir s’il y a des objectifs à atteindre.
Le problème d’infrastructure est toujours d’actualité pour le beach surtout pour les villes non côtières ?
Les solutions existent toujours, moi je souhaite que chaque Opow dispose d’un terrain de sable qui est facile à réaliser, avec bien sûr des tribunes. Ce terrain peut être utilisé pour le Beach-soccer, le hand-beach, les jeux des enfants et bien entendu un terrain de Beach-volley où on pourra organiser des tournois de clubs. On va saisir tous les responsables du sport au niveau des wilayate pour les inciter à réaliser des terrains de sable dans chaque Opow afin de concrétiser notre projet et développer notre discipline.
Entretien réalisé par Zahir Hamour