Après l’expiration des délais du préavis de grève lancé le 19 de ce mois, la coordination des collectivités locales de la wilaya de Tizi-Ouzou affiliée à l’UGTA, a lancé un appel à la grève aux travailleurs des communes et des administrations publiques. Ce mouvement de protestation, le deuxième en l’espace d’un mois, n’est qu’une suite à la grève d’une journée observée le 5 novembre. Cette fois-ci, il est question de 3 jours de débrayage à compter de demain, afin de satisfaire les revendications contenues dans l’appel affiché à la veille de l’Aïd dans plusieurs mairies. Il s’agit entre autres, de “l’abrogation de l’article 87 bis de la loi 90/11” considéré à juste titre, comme un obstacle à toute augmentation du Smig et du relèvement des salaires. En outre, la coordination exige des pouvoirs publics “l’adoption du statut particulier des travailleurs des communes et son application dans les meilleurs délais”, un point qui s’ajoute à celui demandant “la titularisation des vacataires et des contractuels en poste dans les différentes institutions relevant des collectivités locales”. Appuyé par une déclaration dont une copie est parvenue à notre rédaction, dans laquelle le conseil de coordination des collectivités locales, constate “avec regret, qu’ils n’ont pas trouvé une oreille attentive”, l’appel à la grève qui sera suivi par la majorité des travailleurs comme ce fut le cas précédemment, risque de créer des situations de blocage dans les différentes administrations et même dans la gestion de la collecte des déchets ménagers, d’autant que le débrayage surviendra juste après les fêtes de l’Aïd.
M. Haddadi