La résorption de l’habitat précaire au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou est l’un des défis que veulent relever les autorités quand on sait que dans de nombreuses communes existent encore, aussi bien des cités coloniales que des habitations de fortune. C’est une véritable plaie, disent les responsables. De nombreux programmes sont inscrits en faveur des municipalités, mais pour des raisons notamment de financement et de manque d’entreprises réalisatrices, ces projets sont toujours à la traîne. D’ailleurs, ce dossier n’a pas encore trouvé de solution concrète. Pour cette fois, une source proche de ce dossier, nous a confié que l’OPGI a déjà lancé un avis d’appel d’offres national pour le lancement de six cents soixante logements. “Tout ces projets sont des programmes de l’an dernier et ceux de cette année”, a ajouté notre source, continuant à maintenir l’anonymat.
Cela concerne bien sûr la réalisation en TCE et les VRD.
Dans ce qui a fait objet de cet appel aux entreprises, on trouve que la commune de Draâ El Mizan se place en tête, avec un total de six cents cinq unités, mais pour le prochain lancement, cela ne concerne que quatre cents trente. Il faut dire que pour cette municipalité, quatre cités datant de l’époque coloniale attendent leur restauration depuis des lustres, à telle enseigne que leurs occupants ont interpellé à plusieurs reprises les autorités locales. En deuxième position, on trouve la commune de Boghni avec cent quatre vingt logements dont pour le moment, seuls cent cinquante sont concernés. D’autres communes arrivent avec des chiffres entre quarante unités, Souk El Tenine et Tirmitine avec trente logements chacune ou encore Ath Douala avec vingt six logements et enfin Aït Yahia Moussa avec dix logements. Il faudra mentionner que ces programmes ne sont que ceux de 2008 et 2009, sans compter ceux des années précédentes où certains sont lancés et d’autres attendent encore. Cela étant si cette opération était lancée, la crise du logement serait atténuée un tant soi peu dans cette wilaya, qui a enregistré un retard considérable en matière de constructions.
Amar Ouramdane