Le SMIG en toile de fond

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La 13e session de la tripartite verra la participation entre autres, de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), l’Association des femmes algériennes chefs d’entreprises (SEVE), la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), l’Union des entrepreneurs publics (UNEP) et une délégation des Sociétés de gestion des participations de l’Etat. Néanmoins, la hausse du SMIG ne devrait pas aller au-delà des 30 000 DA, ce qui est pour les syndicats qui n’ont pas été invités à la réunion, insuffisant pour établir un pouvoir d’achat décent, notamment pour les petites bourses. Mais le président de la république a été clair à ce sujet, notamment durant sa campagne électorale et récemment lors de sa visite à Sétif, où il a signifié clairement que l’Etat a ses limites « c’est très précis, on ne peut pas augmenter tout le monde, tout est plafonné et calculé et l’Etat n’a pas encore les moyens d’accorder une hausse importante à tout le monde ».

C’est à partir d’Arzew que Bouteflika avait fait l’annonce, avant même l’entame de sa campagne et il en fera durant, son cheval de bataille, une promesse en quelque sorte très attendue, sans toutefois préciser le montant de cette augmentation.

Divers sujets seront à cette occasion abordés, notamment du côté du patronat concernant la LFC 2009 ainsi que le pacte économique et social, le code du travail et les dossiers des mutuelles.

Au sujet des divergences, ce pacte qui est resté à première vue sans suite, l’échec enregistré face aux contestations sociales ces derniers mois dans plusieurs secteurs comme ceux de l’éducation, de l’université et de la santé.

Le plan quinquennal 2009-2014 sera lui aussi à l’ordre du jour, négociations des grandes lignes de ce projet ainsi que des questions sensibles liées notamment aux allocations familiales.

Côté syndicats, et en dénonçant au passage l’opacité avec laquelle sont traités les dossiers stratégiques, les revendications sont de ce fait claires ; l’augmentation du SNMG et ce par la hausse de la valeur du point indiciaire et l’abrogation de l’article 87 bis, la promulgation d’un régime indemnitaire qui répondra aux risques encourus par le poste de travail ainsi que les motivations nécessaires à l’exercice du métier.

Les syndicats demandent entre autres, une retraire après 25 ans de service calculée à 100% sur la moyenne des 12 derniers mois, la dissolution des œuvres sociales et les octroyer sous forme de 13e et 14e mois de salaire ainsi que la modification du statut général de la Fonction publique pour mettre fin à la contractualisation, et de ce fait, donner une visibilité claire de la carrière des fonctionnaires.

Hacène Merbouti

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