Sit-in et fermeture de l’APC

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Les habitants d’Ouled Nasser ont tenu un sit-in devant le siège de l’APC après avoir empêché les employés administratifs d’entrer dans les bureaux et d’accomplir leur tâche. Cette action est entamée pour relancer les revendications de l’an 2007 qui a connu la fermeture de l’APC durant trois jours. Les citoyens déclarent que les pouvoirs publics de la commune et de la wilaya n’ont pas tenu compte des accords entre les responsables concernés de la wilaya et les représentants de la localité. L’ex-wali, M. Farsi, avait promis la prise en charge de toutes les revendications lors de sa réception des représentants dans son bureau malheureusement, seule la question du chemin communal a été réalisée. En effet, la route qui mène à la localité est bitumée.

Quant aux autres revendications à savoir, l’aménagement et la réhabilitation des chemins secondaires qui alimentent les résidences, le désenclavement de la région par l’ouverture d’une route forestière de 1 700 mètres linéaires et qui reliera Ouled Nasser au village El Marchia, la canalisation des eaux usées qui proviennent d’un bourg dépendant de la commune de Draâ El Mizan et qui se déversent à Ouled Nasser, l’alimentation du village en eau potable et la réalisation d’un terrain de proximité demeurent l’objectif primordial car, selon les déclarations des représentants du comité du village, l’ex-wali de Bouira a donné ses instructions aux responsables concernés d’établir des fiches techniques mais…

Les responsables du village ajoutent : “Nous avons demandé par voie de correspondance trois audiences à l’actuel wali néanmoins, nos doléances restent sans réponses. Le silence de la hiérarchie de la wilaya nous a poussé à prendre cette action de protestation dans la paix, le sérénité et la sagesse et d’éviter toute action de violence, de troubles ou de dépassement”.

Le retard de deux ans, la marginalisation et l’oubli ne sont que la goutte qui a fait déborder le vase. Notre action durera le temps qu’il faudra pour que nos revendications aboutissent positivement.

A. Bouzaidi

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