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Les communaux en colère

La section syndicale des travailleurs de la commune de Béjaïa, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), interpelle le gouvernement sur le pourrissement du cadre de vie des communaux. Il lance à cet effet, un appel à tous les travailleurs des collectivités locales à se mobiliser pour faire aboutir leurs revendications qualifiées de “justes” et “légitimes”.

Cette section syndicale précise que le travailleur communal se voit complètement “marginalisé” à l’instar des autres secteurs d’activités, des dernières décisions prises par le gouvernement concernant les salaires, le statut et le régime indemnitaire…

“Les travailleurs communaux survivent au-dessous du seuil de la pauvreté, c’est la misère qui s’installe suite à la dégradation vertigineuse du pouvoir d’achat depuis des années, d’où l’atteinte à leur dignité”, peut-on lire dans le communiqué parvenu hier à notre rédaction.

Ce syndicat déplore le fait que “le secteur des communes soit écarté de toutes décisions prises par les pouvoirs publics”.

Dans la plate-forme de revendications de cette organisation syndicale figurent : “une augmentation substantielle du point indiciaire afin d’assurer le bien-être moral et matériel des travailleurs, la revalorisation et la généralisation des indemnités, l’attribution de la prime de panier et de transport au même titre que les autres travailleurs”.

Ce syndicat demande également l’élaboration des statuts particuliers en concertation avec le Snapap, l’abrogation de l’article 87-bis, et la révision de la classification catégorielle des communaux.

Il réclame aussi le calcul de la prime de rendement sur la base du nouveau salaire, la gestion des carrières professionnelles, l’intégration des vacataires et des contractuels, ainsi qu’une retraite digne en harmonie avec le pouvoir d’achat.

Lemya Ouchenir

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