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 »Il faut se sacrifier pour aspirer à la réussite »

La Dépêche de Kabylie : Vous êtes de quelle région de Kabylie ?

Idris Oubekou : Je suis de la région d’iIlliltène, exactement du village Ait Aissa Ouyahia. Le foot étant une vocation pour moi, j’ai pris cette voie dans l’espoir de réussir dans ce sport. Actuellement, je suis à la JSA (Jeunesse sportif Azazgua), Dieu merci, les responsables du club ainsi que mes entraineurs font de leur mieux pour m’aider.

Azazga, c’est assez loin de votre lieu de résidence…

Oui, c’est la le problème, mais il faut faire des sacrifices. Je me heurte à la question d’hébergement, ce qui me met en difficulté. Pour l’anecdote, je passe mes nuits dans un restaurant chez un ami, que je remercie au passage. Mais, comme on dit « Oulache Thichradh Mebla Idhaman ». J’évolue en junior, en milieu de terrain, et cela se passe dans les règles de l’art footballistique.

Comment se déroulent les entrainements ?

Dans de bonnes conditions, la JSA est pour moi une école, digne des grandes écoles, car, elle offre la chance à de nombreux talent d’accéder au terrain et de tenter leur chance dans le domaine. Une école au sens propre du mot. Elle donne l’occasion d’évoluer dans un cadre professionnel approprié, encadré par des connaisseurs. Ce qui fait que l’on enregistre une amélioration progressive de nos capacités.

Votre souhait

Le premier, c’est de régler mon problème d’hébergement (rire), puis gagner “des galons” pour aller dans la cour des grands, car je trouve qu’en matière de football, il faut du sacrifice pour réussir. Par ailleurs, je remercie les gens du club de la JSA pour leur soutien et la confiance qu’ils ont en moi et également la dépêche de Kabylie pour cet entretien. Tanmirt.

Antar Boufatis

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