Igligli à Bouira

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La maison de la culture Ali Zamoum a mis ses couloirs et ses salles à la disposition des palpitations culturelles jijeliennes. Les ambassadeurs de Igilgili, l’ancien comptoir de la petite cité phénico-berbère (aujourd’hui Jijel), sont arrivés à Bouira, avant-hier dans l’après-midi. C’est Omar Reghal, le premier responsable de la culture qui donnera le coup d’envoi à la semaine culturelle, après avoir souhaiter “la bienvenue aux dignes descendants de Ferhat Abbas et de Sadik Benyahia”. Le porte-parole de la délégation hôte prendra à son tour la parole pour remercier et souligner le caractère hospitalier des bouiris. Avant même l’ouverture de la semaine au large public, les jijiliens avaient déjà occupé et embelli les espaces leur étant réservés. D’emblée, il y a lieu de souligner la qualité artistique des produits exposés. L’art plastique et la sculpture sur bois auront la part du lion. Et à propos de la sculpture, l’artiste sculpteur de jijel exécutera sous les yeux admiratifs du public quelques coups de ciseaux sur bois. Cette action sur bois mort confirme que “l’art est la création de la beauté formelle à partir d’un rien”. L’art plastique est une autre touche artistique qui rehausse et confirme la qualité de l’expo jijilienne. Une expo qui ne se limite pas à cela, puisque les bouiris découvriront aussi à travers les couloirs de la maison de la culture d’autres pans de la culture jijilienne qui va de l’habit traditionnel à la poterie en passant par l’art culinaire.

Et à propos de ce dernier point, c’est avec plaisir qu’une dame, véritable gourmet et non moins élue à l’APW de Jijel nous fera le tour des mets de sa région. Et c’est ainsi que nous découvrons le couscous au mérou. Le poisson a bronzé chez vous”, expliquera le gourmet de jijel, sur fond d’humour. Voilà donc un aperçu sur ce que les jijiliens voudraient faire découvrir aux boiuris. D’autres aspects, telle la musique seront connus tout au long de la semaine.

Salas O. A.

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