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Kadi Mohamed : “La discipline est entre de bonnes mains’’

La Dépêche de Kabylie : Quel est votre sentiment de l’hommage que la ligue de Bejaia vous a rendu ?

Je suis très content et touché par ce geste, ça m’a fait vraiment plaisir de constater qu’une bonne relève assure la continuité, personnellement, je n’ai jamais cru ôter le kimono tellement je suis amoureux de cette discipline. ça m’a fait un grand plaisir de retrouver mes anciens amis, avec qui j’ai débuté la discipline, je remercie beaucoup les gens qui ont pensé à ce genre d’initiative et inchallah que cela va continuer à l’avenir

Peut-on connaître l’année ou vous avez cessé de pratiquer ce sport ?

J’ai cessé la pratique du Karaté en 1991 et j’étais plusieurs fois président de ligue de Bejaia, à partir de 1991/1992, j’ai crée la discipline de Yosei-kane Budo. Je suis très content et je suis toujours disponible à répondre favorablement aux demandes d’aides des gens du monde sportif.

Comment voyez-vous l’avenir du karaté à Béjaïa ?

Normalement la discipline est entre de bonnes mains, surtout Abbou Kamel,l’actuel président de la ligue, qui était mon élève, il est armé d’une grande volonté. Les indices sont très positifs et je pense que l’avenir du Karaté à Béjaïa sera très probant à condition de travailler plus.

Avez-vous un conseil à donner aux générations actuelles ?

Si les responsables de la discipline avaient pensé à organiser des choses pareilles depuis longtemps, ils auraient mieux réussi, car un ancien peut toujours aider et donner un conseil, il suffit de se rapprocher de lui. Avec notre expérience, on peut aider moralement, physiquement et même financièrement, et comme on dit, un conseil est toujours bon à prendre. Béjaïa a été honorée depuis longtemps, on était champion de l’est en 1975 par équipe et individuel, finaliste de la coupe d’Algérie à Oran, à l’époque du KCB, on a fait un travail fort à l’époque, de bon cœur et par amour de la discipline, je vais t’avouer que le karaté ne m’a rien donné matériellement mais Hamdoulillah, en voyant cette relève, je peux dire que ça va progresser d’avantage.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

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