Nouara :
l «C’est vrai que je ne suis pas venue chanter à Bgayet depuis 1974, donc depuis près de 36 ans. Mais ce que je tiens à vous dire, c’est qu’à travers toute la Kabylie je suis chez moi.
Je trouve ce festival merveilleux et j’espère que le public qui viendra à chaque édition aura à découvrir encore beaucoup d’autres artistes, surtout ceux que l’on a tendance à oublier.
Il faudra leur rendre hommage. Je souhaite beaucoup de réussite à tous les jeunes artistes qui travaillent, je parle de tous les arts et je suis heureuse de constater qu’il y a beaucoup de gens qui travaillent pour notre culture».
Ali Méziane :
l «Ce festival est une très bonne chose car l’essentiel est la rencontre. Maintenant, s’il y a des carences, c’est tout à fait normal puisqu’il s’agit d’un grand évènement. En ce qui me concerne, j’aimerais quand même dire que l’on ne peut pas parler de culture si l’on oublie la chanson pour enfants : Je le dis et je le répète. D’ailleurs, j’ai donné l’exemple et j’ai même quatre albums en attente mais il semble que l’on encourage pas ce qui est éducatif»
Propos recueillis par Amastan S.
