Une élimination et des enseignements

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Une élimination très mal digérée par tous les observateurs sportifs et notamment ceux de la balle au filet qui n’arrivent ni à concevoir et encore moins à interpréter cette défaite.En fait, cette équipe qui se présente avec des atouts sûrs faisant d’elle la meilleure formation du moment à l’échelle africaine, et à laquelle rien ne manque, dispose d’un groupe soudé qualitatif de par sa jeunesse, son expérience ses techniques intrinsèques de ses individualités, du gabarit et de la morphologie de ses athlètes… Elle a tout d’une formation de très haut niveau et représentative à plus d’un titre mais s’est inclinée face à la vieillissante équipe kenyanne !? Un constat illogique qui laisserait perplexe plus d’un. Les raisons de cet échec d’amateurs ne peuve certes pas s’expliquer nous dit-on que par le seul fait de la prestation sur le terrain, mais trouveraient ses ramifications ailleurs et sur d’autres registres que nos officiels ne sont pas censés ignorer. Cette équipe à qui il n’a pas été permis de se rendre à Alméria, pouvait, en fait, profiter de ces Jeux pour se perfectionner et en tirer les enseignements nécessaires pour les mettre à profit à Naïrobi. Mais en fait évincée à la dernière minutes, les joueurs ont été en proie à la démoralisation, à la déception et à autres phénomènes démoralisant et déstabilisation dont peut être sujette une formation dans son cas. En second lieu, la préparation de Naïrobi a été trop longue et s’est étalée sur tout un mois entre Alger, l’Egypte et Naïrobi et a produit également des effets néfastes sur les joueuses. Tertio, le phénomène des coulisses n’est pas également à écarter puisque certaines joueuses et membres du staff ont mis à l’index l’arbitre soudanais. En outre nombreux sont ceux qui se sont posé moult questions à propos du choix de ce refere qui n’est pas indiqué pour officier une telle rencontre pour multiple raisons. D’abord de par son importance on aurait dû confier à un grand arbitre, mais aussi de par sa non qualification. Le Soudan n’est pas une nation de volley-ball de plus il n’est même pas représenté en ces tournois. C’est à se poser la question pourquoi notre instance qui préside la commission d’arbitrage n’a pas réagi ?Enfin le dernier point qui a concouru à cette “débâcle” est relative à la gestion de l’équipe. En fait, le coach Belacel dont nous ne remettons pas en cause ni les qualités, ni ses prédispositions à gérer les impondérables ne pouvait pas à lui “seul” répondre de toute la gestion du club. D’où le problème d’adjoints qui se pose avec acuité.S’agissant justement de cet aspect, nombreux également sont ceux qui réclament avec insistance le retour à la barre technique de Madjid Mouzaïa, actuel DTS du NCB qui, à travers sont travail constant et ses résultats plus qu’élogieux prouve qu’il peut apporter un grand plus au Six national.Un Six au risque de nous répéter qui se présente comme étant l’un des meilleurs que l’Algérie indépendante n’a jamais connu, mais qui ne parvient pas à percer. Un véritable dilemme sur lequel il faudrait également plancher et… percer, pour tout le bien du volley-ball national.

M. Oulhadj

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